Engie Energy Access Kenya et PreMal lancent un piège à moustiques à énergie solaire

Mis au point par la société néerlandaise PreMal, le piège à moustiques MTego fonctionne sans insecticide grâce à un principe de contre-courant d’air qui diffuse des odeurs caractéristiques humaines à l’extérieur des habitations. Le dipsoitif utilise un ventilateur électrique très peu consommateur d’énergie et sera incorporé à l’offre résidentielle solaire de Engie Energy Access Kenya.

Image : Engie Energy Access

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Engie Energy Access signe un nouveau développement avec l’entreprise sociale néerlandaise PreMal pour déployer un système de piégeage des moustiques fonctionnant à l’énergie solaire au Kenya.

La branche hors-réseau d’Engie, qui agit spécifiquement en Afrique, vient en effet d’annoncer que le piège à moustique MTego de PreMal rejoint son portefeuille d’offre résidentielle de produits solaires.

Le dispositif anti-insectes est conçu pour piéger les moustiques avant qu’ils ne puissent rentrer dans la maison. Le piège reproduit les odeurs caractéristiques humaines pour attirer les moustiques tout en restant imperceptible pour les humains. La technologie repose sur le principe de contre-courant d’air et utilise un ventilateur électrique pour créer une aspiration et émettre un panache d’odeur. Lorsqu’il est placé de manière optimale, le MTego peut atteindre une portée de 100 mètres carrés. Alimenté en 12 V, il est très peu consommateur d’énergie et se couple très bien avec un système solaire domestique.

Le piège à moustique MTego.

Image : PreMal

Le piège à moustiques extérieur a pour objectif de limiter les vecteurs de transmission du paludisme sans toutefois avoir recours aux insecticides. « Cette nouvelle technologie de lutte antivectorielle est abordable, tire parti de l’énergie propre et change la donne pour les communautés rurales d’Afrique », a expliqué Fredrick Noballa, directeur national d’Engie Energy Access Kenya.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ 241 millions de cas de paludisme sont signalés chaque année dans le monde, dont 627 000 entraînent la mort. L’Afrique représente une part importante du fardeau mondial du paludisme avec 95 % des cas de paludisme et 96 % des décès dus au paludisme, les enfants de moins de cinq ans représentant environ 80 % de tous les décès dus au paludisme sur le continent. Le Center for Disease Control Kenya estime à 3,5 millions de nouveaux cas cliniques et 10 700 décès chaque année.

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