Une jeune pousse se lance dans le solaire résidentiel avec une plateforme d’estimation

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D’après pv magazine international.

Pour se lancer, Ensol a levé 3 millions d’euros de capital-risque auprès des fonds d’investissement parisiens Otium Capital et BetterAngle.

La jeune pousse française veut faciliter l’acquisition de systèmes solaires photovoltaïques par les particuliers propriétaires. Pour ce faire, elle a mis en place un site web permettant aux  consommateurs d’entrer leurs données personnelles concernant l’emplacement, les spécifications du site et les besoins en énergie pour recevoir une offre personnalisée avec une estimation des coûts et des informations sur le retour sur investissement.

Ensol affirme avoir la capacité de mettre en service un nouveau projet résidentiel dans un délai d’un mois à compter de la réception de la signature de l’offre. Son site web répertorie des fournisseurs, tels que le fabricant français de modules DualSun, ainsi que des fournisseurs d’onduleurs et de passerelles de communication, tels que Enphase, basé aux États-Unis, SolarEdge, basé en Israël, et Huawei, basé en Chine.

Selon Paul de Preville, cofondateur d’Ensol, il y a une nécessité à rendre l’achat de systèmes photovoltaïques plus efficace pour les ménages français, non seulement parce que les prix de l’électricité augmentent en France, mais aussi parce que le potentiel photovoltaïque résidentiel du pays est très élevé.

« La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint ses objectifs en matière de bouquet énergétique. Nous avons voulu réinventer complètement l’expérience. Notre mission est de simplifier et d’accélérer l’accès à l’énergie solaire pour les ménages français, grâce à notre technologie, notre transparence, nos prix justes et notre écosystème intégré d’équipements énergétiques », a déclaré Paul de Preville à pv magazine.

L’entreprise utilisera ce capital pour proposer des solutions énergétiques domestiques, telles que le stockage sur batterie, les pompes à chaleur et les chargeurs muraux pour véhicules électriques, et pour mettre en place des centrales électriques virtuelles (VPP) à partir de la capacité photovoltaïque installée chez ses clients.

« Notre vision pour l’avenir est d’offrir à tous nos clients la possibilité d’ajouter de la valeur à leur production d’électricité sur le réseau en regroupant toutes ces mini-centrales solaires décentralisées sur notre plateforme VPP », a déclaré Paul de Preville.

Traduction de Marie Beyer.

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