wpd et Noé étendent leur action de sauvegarde des pollinisateurs sauvages sur les parcs solaires et éoliens

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Le programme de protection des pollinisateurs sauvages engagé entre wpd, développeur éolien et solaire, et Noé, association de sauvegarde de la biodiversité, s’élargit. Cinq nouveaux parcs éoliens et quatre futures centrales photovoltaïques seront utilisés pour réaliser des inventaires d’espèces. Ces parcs sont situés dans l’Aisne, l’Yonne, l’Indre-et-Loire, la Vendée, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime, afin d’avoir un panel représentatif de différents milieux naturels en France métropolitaine.

L’objectif de ce partenariat est de restaurer des habitats favorables aux pollinisateurs sauvages en mettant en place des prairies fleuries au sein des centrales solaires et des parcs éoliens de wpd. Les inventaires sont donc assurés par des experts écologues indépendants des bureaux d’études Ecosphère et ENCIS Environnement, ainsi que David Genoud, spécialiste des hyménoptères. Ce suivi est effectué une fois par mois, d’avril à septembre, pour échantillonner les espèces d’insectes à l’aide d’une méthode d’assiettes colorées. Ce protocole est déployé sur les prairies fleuries, des parcelles agricoles, en jachères et en friches et sur des parcelles témoins en cultures afin d’avoir un comparatif.

« Sur les deux premiers sites éoliens suivis en 2023, les premières tendances statistiques nous font prendre conscience de l’importance du mode de gestion des parcelles de jachères, qui influence les cortèges d’insectes ainsi que l’attractivité de la ressource alimentaire. Par ailleurs, les résultats de cette première année de suivi montrent un certain effet « lisière » indiquant que la taille des parcelles restaurées joue un rôle dans la diversité du cortège d’espèces les visitant », détaille Chloé Santin, responsable d’études environnementales. Elle ajoute que l’étude doit maintenant se poursuivre sur la taille et la localisation des parcelles à restaurer ainsi que sur la composition des mélanges de semences afin d’offrir la ressource alimentaire nécessaire aux espèces les plus menacées tout au long de l’année. Enfin, la gestion de la parcelle doit également respecter un cahier des charges précis, notamment en ce qui concerne l’absence de traitement phytosanitaire dans et aux abords de la parcelle, ou encore la période de fauche adaptée, ce qui nécessite de travailler en lien avec les agriculteurs de la région.

Enfin, en avril 2024, wpd et Noé ont également proposé aux habitants de la commune de Ménil-la-Horgne, dans la Meuse, de participer à un projet de sciences participatives afin de recenser dans leurs jardins cinq espèces de papillons et abeilles. Pour cela, une quête ludique a été spécialement développée. Jusqu’en septembre, les habitants sont invités à prendre en photo les insectes. L’objectif est de sensibiliser les habitants à la biodiversité qui les entoure, et d’acquérir de nouvelles données pour enrichir l’inventaire de la biodiversité française.

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