Le nouveau premier ministre Sébastien Lecornu est loin d’être un inconnu pour les acteurs du secteur de l’énergie en France. L’ancien ministre des Armées de 2022 à 2025 avait occupé entre 2017 et 2018 le poste de secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique et solidaire. Sensible aux enjeux liés aux énergies renouvelables, il avait activement participé à la mise en place du programme « Place au soleil », dévoilé en juin 2018 à Paris. Ce plan visait à accélérer le développement du photovoltaïque, en misant notamment sur la simplification réglementaire pour le solaire sur parkings et toitures, et sur le renforcement de l’autoconsommation.
Aujourd’hui, alors que la filière photovoltaïque traverse une période d’incertitude, entre report de la publication de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), TVA à 5,5 sur le solaire résidentiel, jugée insatisfaisante et l’attente de l’ouverture du guichet S25 pour les petites installations au sol, les professionnels du secteur espèrent que l’arrivée de Sébastien Lecornu à Matignon apportera de la stabilité. « Nous saluons la nomination de Sébastien Lecornu dont nous connaissons l’engagement, a réagi Jules Nyssen, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER). En tant qu’ex-ministre des Armées, il sait combien une PPE est essentielle et à quel point une dépendance énergétique comporte des risques géopolitiques. Le SER répondra présent pour travailler étroitement avec lui et son gouvernement, et saura se montrer force de propositions pour construire l’avenir énergétique de notre pays ».
De son côté, le syndicat Enerplan insiste sur les atouts économiques et territoriaux de la filière solaire : « Nos entreprises créent des emplois en France, de la valeur dans les territoires, et travaillent main dans la main avec les collectivités et les acteurs locaux pour développer des projets solaires vertueux. Elles participent pleinement à la transition énergétique. » Enerplan appelle lui aussi à la publication rapide de la PPE afin de donner de la visibilité sur les ambitions nationales en matière de photovoltaïque.
Enfin, la Fédération nationale de l’énergie solaire (FNES) souhaite alerter le Premier ministre sur la TVA à 5,5 %, estimant que ce dispositif nécessite d’être retravaillé dans le cadre des prochains débats budgétaires. « La mesure était attendue, mais, sans étude d’impact et de modalités de déploiement, ouvre la porte à des interprétations et donc à d’éventuelles distorsions de concurrence et à de l’éco-délinquance», assure la jeune fédération.
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