La plupart des acteurs de la filière se disent satisfaits de ce premier cadre réglementaire qui va permettre de constituer un référentiel commun entre agriculteurs, développeurs et services de l’Etat. Ils rappellent toutefois que de nombreux points restent à préciser, notamment en matière de contrôles et d’élevage.
Après de longs mois d’attente, le décret sur l’agrivoltaïsme a été publié ce 9 avril au Journal officiel. Comme attendu, il précise notamment les conditions d’implantation de panneaux photovoltaïques sur les surfaces agricoles en tenant compte du taux de couverture et de la perte de rendement agricole acceptable. Toutefois, de nombreuses dispositions réglementaires sont encore attendues, notamment la liste des technologies dites éprouvées qui doit encore être finalisée.
A ce jour, 29 entreprises – développeurs solaires et grands donneurs d’ordres – ont signé le pacte solaire présenté le 5 avril. A ce titre, elles s’engagent à acheter à partir de 2025 au minimum 30 % de panneaux photovoltaïques auprès de fabricants ayant réalisé une ou plusieurs étapes de production en Europe. Ces produits seront identifiés par un « InduScore », semblable au Nutriscore de l’agroalimentaire.
L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) indique que les développeurs ont installé 345,5 GW d’énergie solaire dans le monde en 2023. La Chine a principalement tiré cette hausse, représentant près des trois quarts de toutes les nouvelles énergies renouvelables, mais l’IRENA indique qu’une croissance plus équitable sera nécessaire pour atteindre les objectifs de déploiement de 2030.
Le producteur français d’énergies renouvelables poursuit son développement dans le solaire distribué pour les entreprises et les agriculteurs, et annoncera prochainement plusieurs innovations, dont une ombrière de parking associée à des bornes de recharge pour véhicules électriques et un prototype agrivoltaïque destiné à l’arboriculture fruitière.
Une ombrière photovoltaïque de 2,27 MWc est installée sur 2,5 hectares en agriculture biologique, permettant de protéger les abricots des épisodes de canicule et de la prolifération des maladies fongiques.
Fondée en 2022, la jeune société bordelaise financée par le fonds d’investissement européen Telis Energy dispose d’un portefeuille de projets solaires de 3 GW, en majorité agrivoltaïques. Implantée pour l’heure dans la moitié sud de la France, elle dévoilera son premier démonstrateur d’ici la fin de cette année.
La majorité de la somme (21,5 milliards d’euros) sera utilisée pour étendre et renforcer les réseaux aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Brésil et en Espagne. Par ailleurs, 15,5 milliards d’euros, dont 5 milliards apportés par des partenaires, seront dédiés à des projets dans les énergies renouvelables (solaire et éolien). Enfin, l’énergéticien espagnol veut embaucher 10 000 personnes supplémentaires pour accélérer ses activités dans l’électrification.
En visite sur une installation agrivoltaïque, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée au ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a annoncé que le décret sera examiné le 26 mars prochain pour une publication dans les jours qui suivront.
La Slovénie a enregistré 400 MW de nouvelles installations photovoltaïques en 2023, portant sa capacité installée totale à 1,1 GW, selon les chiffres du ministère de l’Environnement, du Climat et de l’Énergie.
This website uses cookies to anonymously count visitor numbers. To find out more, please see our Data Protection Policy.
The cookie settings on this website are set to "allow cookies" to give you the best browsing experience possible. If you continue to use this website without changing your cookie settings or you click "Accept" below then you are consenting to this.