Après un premier référentiel “Projet agrivoltaïque sur culture”, publié en 2021, l’Association française de normalisation (Afnor) indique que son référentiel portant sur les projets d’agri-PV sur élevage, attendu par la profession, sera publié dans les prochains jours. Le démarrage de la labellisation des projets débutera dès le mois d’octobre. « Ce référentiel Elevage se base sur les critères définis dans le référentiel Culture. Il intègre également des points spécifiques à l’élevage, ainsi que les dernières évolutions réglementaires introduites depuis 2021 », a annoncé Jérémie Mella, responsable chef de projet et produits chez Afnor, lors d’un webinaire de présentation. A commencer par exemple par le taux de couverture de la surface agrivoltaïque qui doit être inférieur à 40 %, quelle que soit la technologie, « sachant que la production agricole doit rester prioritaire et que les besoins alimentaires des animaux doivent être couverts », précise le texte. Le texte comprend également plusieurs critères de vérification de la sécurité des animaux et du bien-être animal.
Quelques critères de l’analyse globale ont basculé dans les critères d’application obligatoire, comme par exemple la clause de maintien de l’activité agricole sous les surfaces agruvoltaïques, de même que le maintien d’une surface utile à l’activité agricole. « Le taux de surface non exploitable du fait de l’installation agrivoltaïque, qui ne doit pas excéder 10 %, est désormais un critère obligatoire », poursuit. Au niveau du partage de la lumière, le référentiel Elevage ne conserve pas la distinction entre systèmes agrivoltaïques fixes et mobiles et les résultats des dernières études sur l’ombrage ont été pris en compte.
40 projets “agrivoltaïsme sur culture” labellisés
A l’occasion du webinaire, Jérémie Mella a rappelé que 40 projets agrivoltaïques sur culture ont été labellisés depuis la publication du référentiel en 2021. Ils portent sur une grande diversité de cultures (arboriculture, grande culture, vignoble…).
L’Afnor précise que chaque étape d’évaluation coûte environ 2 000 euros, en fonction de la complexité du projet. Une labellisation se fait en effet en plusieurs temps : une première phase intervient lors du développement du projet, une deuxième à la mise en service pour vérifier que les modalités techniques prévues (hauteur sous panneau, espacement…) ont bien été respectées, enfin une troisième plusieurs années après. Il s’agit d’une démarche volontaire de labellisation, qui n’a pas de critère obligatoire auprès des Commissions départementales de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) . « Pour autant, c’est un outil facilitateur, car il démontre que le projet agrivoltaïque est conforme à un certain nombre de critères, en particulier réglementaires », souligne Jérémie Mella.
Ce contenu est protégé par un copyright et vous ne pouvez pas le réutiliser sans permission. Si vous souhaitez collaborer avec nous et réutiliser notre contenu, merci de contacter notre équipe éditoriale à l’adresse suivante: editors@pv-magazine.com.
En transmettant ce formulaire vous acceptez que pv magazine utilise vos données dans le but de publier votre commentaire.
Vos données personnelles seront uniquement divulguées ou transmises à des tierces parties dans une optique de filtre anti-spams ou si elles s’avèrent nécessaires à la maintenance technique du site web. Un transfert de vos données à des tierces parties pour toute autre raison ne pourra se faire que s’il est justifié par la législation relative à la protection des données, ou dans le cas où pv magazine y est légalement obligé.
Vous pouvez révoquer ce consentement à tout moment avec effet futur, auquel cas vos données personnelles seront immédiatement supprimées. Dans le cas contraire, vos données seront supprimées une fois que pv magazine aura traité votre requête ou lorsque le but du stockage des données est atteint.
Pour de plus amples informations sur la confidentialité des données, veuillez consulter notre Politique de Protection des Données.