L’édition 2019 de la grand-messe européenne de l’énergie photovoltaïque vient de s’achever à Munich en laissant une impression ambivalente d’une filière à la fois mature et encore pleine de perspectives d’évolutions.
La filière solaire française connait une situation favorable, entre une programmation pluriannuelle de l’énergie ambitieuse et une attention accrue de la part du législateur. L’Assemblée nationale vient ainsi d’auditionner ENERPLAN. L’occasion de faire entendre la voix du secteur solaire avant l’application de grandes décisions accélérant le rythme de développement des énergies renouvelables et la production locale d’énergie.
Ce contrat a pour but de dynamiser la filière, et notamment de faire émerger les entreprises innovantes du domaine de l’énergie photovoltaïque.
Mardi 16 mai, en marge du salon Intersolar, l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE) a organisé une rencontre dédiée aux centrales photovoltaïques à grande échelle en France et en Allemagne. Acteurs du privé et du public étaient présents pour discuter en particulier des nouveaux modèles économiques sans soutien public.
Dans son bilan thématique sur les énergies renouvelables, l’Ademe précise que les bénéficiaires des subventions sont majoritairement des TPE/PME, alors que 64 % des subventions allouées sont versées aux grandes entreprises.
Pour les installations de moins de 10 kW, le prix d’achat de l’électricité photovoltaïque augmente de 36 % et atteint 0,165 €/kWh. Conditions d’installations simplifiées, cumul possible des subventions… toutes les installations inférieures à 500 kW bénéficient d’un coup de pouce.
Jeudi 2 mai, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, et son homologue allemand Peter Altmaier ont réaffirmé leur volonté de créer une filière franco-allemande dans le domaine de la batterie, volonté soutenue sur le principe par la Commission européenne qui pourrait donner son accord avant octobre.
Mardi 30 avril, la commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié les tarifs d’achats de l’électricité produite par les installations photovoltaïques situées sur bâtiment, d’une puissance crête inférieure ou égale à 100 kW. La baisse des tarifs se fera sentir plus nettement en Corse et dans les territoires d’outre-mer, plus ensoleillés que sur le continent.
La suspension de l’appel d’offres pour les projets de 100 kW à 1 MW en net-metering est due à un nombre étonnamment bas de candidats et à des tarifs très élevés pour l’électricité excédentaire.
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