Alors qu’en France, plusieurs projets de production de cellules et de modules solaires ont été annoncés pour 2025 à 2027, l’innovation technologique continue d’être dominée par les fabricants Tier 1 chinois. De fait, les futures usines françaises sont-elles condamnées à courir sans cesse derrière leurs concurrents ou peuvent-elles trouver des éléments de différenciation ?
Un groupe de recherche français et canadien a utilisé des diaphragmes traversant le substrat pour créer des interconnexions 3D dans des cellules solaires III-V avec une architecture à triple jonction. Cette nouvelle conception de cellule présente un faible facteur d’ombrage, inférieur à 3 %, et permet de multiplier par 6 l’utilisation de la surface de la plaquette par rapport aux cellules basées sur des interconnexions en 2D.
En exclusivité, Jan Jacob Boom-Wichers, président de Holosolis, a dévoilé les dates de la consultation publique préalable à la construction de l’usine de 5 GW de cellules et de modules photovoltaïques à Hambach. L’entretien a aussi été l’occasion d’évoquer le choix de la technologie TOPCon type-n et la conception des futurs outils de production pour s’adapter aux futures évolutions du marché.
Une équipe de recherche britannique a mis au point un concept de feuille photovoltaïque capable de produire de l’électricité, de l’eau et de l’énergie thermique dans un même dispositif. Le système, inspiré de la nature, est basé sur une couche de transpiration biomimétique qui refroidit l’unité PV intégrée et utilise l’excès de chaleur provenant de la cellule pour produire de l’eau et de l’énergie thermique.
Installée en Allemagne, Wavelabs Solar Metrology Systems GmbH vient de lancer deux nouveaux simulateurs solaires pour tester les cellules à haut rendement. Le premier est destiné aux lignes de production et le second aux laboratoires de recherche.
La start-up CréaWatt Group’ et son partenaire chinois Sunman ont co-développé un panneau ultra léger de 3,2 kg/m² qui peut être installé sur tous types de toits, sans renfort de charpente. Si les cellules sont pour l’heure sourcées en Chine, l’objectif des deux acteurs est de progressivement relocaliser l’intégralité de la production du module Luxsiol en France, avec des cellules photovoltaïques européennes bas carbone.
Le consortium germano-néerlandais a annoncé son intention de mettre au point une approche simplifiée ainsi que des bonnes pratiques pour la fabrication de produits solaires tandem pérovskite-silicium à 2 terminaux. Les modules afficheront un design bifacial, une encapsulation double verre et une puissance de sortie supérieure à 300 W/m².
Une équipe de recherche de l’Université nationale australienne (ANU) affirme avoir obtenu un rendement de 30,3 % pour une cellule solaire tandem construite par empilage mécanique d’une cellule en pérovskite et d’une cellule en silicium.
Des scientifiques coréens ont utilisé un revêtement anti-reflet à base de nanoparticules de dioxyde de silicium (SiO2) et de grandes particules de phosphore pour augmenter la transmission de la lumière diffuse dans un dispositif PV tandem pérovskite-silicium. L’efficacité du dispositif a été améliorée, passant de 22,48 % à 23,50 %.
Les scientifiques du CEA-INES sont parvenus à réduire la largeur des lignes de métallisation des cellules photovoltaïques pour réduire le ratio argent consommé par watt sans affecter le rendement.
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