Alors que l’énergie photovoltaïque s’impose progressivement sous d’autres latitudes, elle doit faire la démonstration de sa pertinence chez nous, dans un système électrique français qui fonctionne bien et qui reste peu carboné. La filière photovoltaïque fait face à nombre de préjugés et sa décrédibilisation semble être le passe-temps de quelques conservateurs du système énergétique actuel qui passent outre toute rigueur scientifique. Notre activité de représentants de la filière consiste donc à démonter autant que possible les idées reçues contre l’énergie photovoltaïque. Petit florilège, hélas non exhaustif, des poncifs erronés auxquels notre filière doit faire face.
L’année 2019 s’achève. Avant de suspendre notre activité jusqu’en janvier, revenons sur les temps forts de cette année. Quelles ont été les avancées de la filière solaire en 2019 ? Quelles ont été les déceptions concernant sa progression ? Nous avons posé la question à la Commission Solaire du Syndicat des énergies renouvelables, à Enerplan et à l’association Hespul, qui nous livrent leur lecture de l’année 2019 et leurs prévisions pour 2020.
L’Assemblée nationale a adopté un amendement prévoyant de réduire le tarif d’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) qui s’appliquent aux nouvelles centrales solaires, a annoncé l’AFP. Il sera réduit de moitié à partir de 2021.
Dans son rapport sur les coûts du grand photovoltaïque en France, la Commission de Régulation de l’Énergie soulignait en février dernier que l’IFER (imposition forfaitaire des entreprises de réseaux) pesait près de 6 €/MWh quels que soient le type et la puissance de l’installation photovoltaïque (au-delà de 100 kWc), soit près de 10 % du coût de production photovoltaïque pour cette seule taxe !
Les membres de la Commission Solaire (photovoltaïque, thermique, thermodynamique) du Syndicat des énergies renouvelables (SER) ont élu leur nouveau bureau.
La loi Énergie-Climat devrait être promulguée dans les jours à venir. Après cette étape s’ouvrira le bal des consultations pour la révision de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Énergie) avec au bout espérons-le, la belle place promise à la filière photovoltaïque – 35,6 à 44,5 GW à horizon 2028 – depuis le premier projet de décret. Cette loi Énergie-Climat apporte son lot de bonnes nouvelles pour la filière (et aussi de plus anecdotiques) mais il semble nécessaire de revenir sur deux de ses dispositions qui étaient prévues depuis le groupe de travail Place au Soleil initié par Sébastien Lecornu en 2018.
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