La Corée du Sud introduit des règles liées à l’empreinte carbone pour les modules solaires

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Le ministère sud-coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie (Motie) a précisé les règles qui prendront en compte l’empreinte carbone des projets d’énergie solaire lorsqu’il s’agira d’établir l’ordre de priorité des nouvelles installations.

Le gouvernement avait annoncé son intention d’évaluer l’empreinte carbone des panneaux solaires en mars dernier. Après avoir consulté les représentants de l’industrie au cours des derniers mois, Motie a défini la nouvelle réglementation, qui doit entrer en vigueur à partir du 15 juin.

L’empreinte carbone des modules en silicium cristallin – pour les produits coréens comme pour les produits importés – sera estimée à l’aide d’une analyse du cycle de vie (ACV) de leurs impacts environnementaux qui est conforme à la norme coréenne KS I ISO 14040.

Les nouvelles règles font écho à celles appliquées en France, où les appels d’offres des centrales photovoltaïques à grande échelle prennent en compte aussi bien le bilan carbone que le prix de vente de l’électricité proposé par les développeurs. La Corée du Sud, tout comme la France, dispose d’une importante capacité de production d’énergie nucléaire qui contribuera aux efforts de réduction des émissions de carbone des fabricants nationaux de panneaux solaires.

En janvier, Motie a publié des chiffres qui contredisaient les affirmations des médias selon lesquelles les fabricants de panneaux chinois avaient érodé la part de marché des fabricants coréens de panneaux solaires de manière agressive. Selon le ministère, les entreprises solaires coréennes ont fourni environ 72 % des panneaux photovoltaïques du pays en 2016, 73,5 % l’année suivante, 72,5 % en 2018 et 78,7 % l’année dernière. Au cours de la même période, selon Motie, la proportion de panneaux chinois sur le marché coréen est passée de 28 % à 26,5 %, 27,5 % et 21,3 % respectivement. « Le rapport affirmant que les entreprises chinoises dominent le marché coréen du photovoltaïque n’est pas vrai », a déclaré le gouvernement à l’époque.

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