Partenariat entre l’Université de Sherbrooke et Stace, au Québec pour du solaire à concentration

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Ayant déjà contribué à l’implantation d’un parc solaire dédié à la recherche à l’Université de Sherbrooke, Stace fait appel à l’expertise et aux connaissances des membres du 3IT et du LN2 afin d’innover dans ce domaine d’avenir, précise un communiqué de l’UdS.

Stace a repris, en 2016, le français Soitec, qui avait lui-même racheté en 2009, l’entreprise allemande Concentrix, qui avait développé le concept de solaire à concentration. Soitec avait jeté l’éponge en 2015, face à la forte baisse des couts de panneaux au silicium.

Les partenaires québécois bénéficient d’un montant total de près de 3 M$Can (presque 2 M€) pour développer ces cellules photovoltaïques à concentration (CPV), dans le cadre d’un projet intitulé Materials and Architectures of Solar cells for CPV (MARS CPV).

Ce projet de recherche porte sur la technologie photovoltaïque à concentration, qui consiste à concentrer la lumière du soleil, par l’entremise d’un système optique (comparable à une lentille), sur une cellule photovoltaïque de petite surface, afin d’en augmenter les performance et d’en réduire les coûts.

L’efficacité de cette technologie, en matière de rendement de conversion, demeure la plus élevée à ce jour en ce qui a trait à la production d’électricité solaire.

Dans le cadre du projet MARS CPV, l’équipe de recherche sur le CPV du 3IT et du LN2 optimisera les procédés de cette technologie, de concert avec le partenaire Stace, dans le but de l’industrialiser.

Le projet MARS CPV voit le jour grâce au soutien financier du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et Prompt, pour un total de près de 3 M$Can. Ce montant se répartira majoritairement entre le personnel de recherche, les bourses étudiantes et les frais techniques associés aux équipements et au parc solaire de l’Université.

L’interdisciplinarité s’avère présente dans le projet, ce qui rejoint le cœur même du 3IT. En effet, plusieurs domaines sont sollicités : le génie électronique, le génie mécanique, le génie électrique, la physique, la chimie, l’électronique, le thermique, etc.

« Le projet MARS marque un jalon important dans les activités de l’équipe de recherche sur le CPV au 3IT et au LN2, car il combine une collaboration majeure avec une entreprise québécoise dans le domaine (une première), avec des objectifs de développement branchés sur les réalités du marché, » indique, dans le communiqué de l’UdS, le professeur Richard Arès, directeur du 3IT et codirecteur du projet de recherche.

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