Incubée au sein d’Engie, la startup interne TEO (The Energy Origin) permet, grâce à sa solution développée en interne, aux clients professionnels du groupe – entreprises et collectivités territoriales –, de choisir la source d’énergie la plus adaptée à leurs besoins, solaire ou éolienne, mais également identifier précisément le site qui produira cette énergie parmi le portefeuille d’actifs renouvelables d’Engie, afin de privilégier un approvisionnement au plus près de leurs sites de consommation. 7 jours sur 7, les clients sont informés de la provenance de l’énergie consommée ainsi que de l’impact positif généré, par exemple en nombre de tonnes de CO2 ou de kilomètres en voiture évités ou d’arbres plantés.
La solution TEO s’appuie sur la « blockchain », et plus particulièrement l’exécution de « smart contracts », des programmes informatiques irrévocables, qui exécutent un ensemble d’instructions prédéfinies. La valeur obligatoire de ces contrats est garantie non plus par la réglementation, mais directement par le code informatique.
Engie s’est rapproché de Bureau Veritas, un leader mondial de l’inspection, de la certification et des essais en laboratoire, et du CEA, organisme public de recherche, pour effectuer un audit de la solution et valider l’exactitude des processus et calculs générés par TEO.
En s’appuyant sur leur expertise en méthodes formelles et preuve de propriétés, les chercheurs du CEA-List, institut du CEA dédié aux systèmes numériques intelligents, ont mené une étude approfondie du code de ces smart contracts, établissant les correspondances entre les exigences définies et la mise en œuvre effective des contrats. Bureau Veritas a validé la méthodologie utilisée par le CEA et a vérifié sa bonne mise en œuvre par TEO. Les trois partenaires ont ainsi démontré que les smart contracts développés par TEO permettaient aux clients d’Engie d’établir la traçabilité de l’énergie verte consommée.
« Depuis vingt ans, le CEA-List met ses compétences en preuve et validation au service de la confiance logicielle. La nécessité de cette expertise s’accroît à mesure que les citoyens deviennent plus exigeants vis-à-vis des systèmes numériques avec lesquels ils interagissent. Le CEA-List, remplissant sa mission de transfert de la recherche vers l’industrie, s’est allié à Bureau Veritas, expert en certification, pour renforcer la confiance dans les technologies blockchains utilisées par Engie. Il étend ainsi ses perspectives pour traiter de nouvelles générations de systèmes numériques distribués, dont les usages se répandent très rapidement », précise Alexandre Bounouh, directeur de l’institut CEA-List, dans un communiqué publié à cette occasion.
« Pour Engie, dont l’ambition est d’accélérer la transition énergétique vers la neutralité-carbone, cette collaboration marque une étape supplémentaire dans l’accompagnement de nos clients vers des solutions durables et respectueuses de l’environnement. En faisant le choix de s’allier avec des partenaires dont l’expertise est mondialement reconnue, ENGIE affirme à nouveau sa volonté d’intégrer l’innovation et la technologie au cœur de ses pratiques, et de répondre toujours davantage au besoin de personnalisation des solutions-clients », explique, de son côté, Vincent Verbeke, membre du comité exécutif de la business unit « Global Energy Management » d’Engie.
« Les smart contracts sont au cœur de nombreuses plateformes de marché et nécessitent de nouveaux processus de vérification. La validation des smart contracts par Bureau Veritas apporte à tous les participants de la blockchain l’assurance d’un fonctionnement conforme à leurs attentes. Dans ce projet innovant, Bureau Veritas vérifie le processus et le résultat des calculs du programme en s’appuyant sur une méthodologie solide définie avec le CEA. C’est une étape importante pour développer cette technologie », ajoute Thomas Daubigny, Chief Digital Officer de Bureau Veritas.
La technologie de traçage de l’énergie verte et locale, fondée sur la blockchain, se développe de plus en plus, notamment afin de s’affranchir des « garanties d’origines » mais aussi pour gérer au plus près la production et la consommation. Par exemple, Volterres, filiale du groupe Sun’R, dispose également d’un système fondé sur cette technologie.
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