Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie et de guerre en Ukraine, l’Union européenne veut revoir sa stratégie énergétique pour réduire sa dépendance au gaz russe qui représente 45 % de ses importations. Le 8 mars, la Commission européenne a donc présenté un ambitieux plan baptisé “REPowerEU”, visant à rendre l’Europe indépendante de l’énergie russe, bien avant 2030.
Outre la diversification de l’approvisionnement en gaz et l’augmentation des volumes de production de biométhane et d’hydrogène, le document prévoit aussi une accélération du déploiement du solaire, de l’éolien et des pompes à chaleur. Révisant à la hausse certains objectifs énergétiques proposés dans le paquet climat Fit for 55, la Commission propose d’intensifier l’installation des systèmes solaires photovoltaïques en toiture pour fournir jusqu’à 15 TWh supplémentaires cette année. Pour aller dans ce sens, elle présentera en juin une communication sur l’énergie solaire visant à aider à libérer le potentiel de cette énergie dans l’UE. D’après l’exécutif européen, d’ici la fin de l’année, près de 25 % de la production actuelle d’électricité en Europe pourrait provenir de l’énergie solaire.
Simplifier les procédures d’autorisation
Mais la Commission reconnaît aussi que cette accélération ne pourra se faire qu’avec « une simplification et un raccourcissement des procédures d’octroi de permis ». Elle invite donc « les États membres à veiller à ce que la planification, la construction et l’exploitation d’installations de production d’énergie à partir de sources renouvelables, la connexion de ces installations au réseau et le réseau y afférent proprement dit soient considérés comme un intérêt public supérieur ». Elle publiera en mai une recommandation sur l’octroi rapide de permis pour des projets dans le domaine des énergies renouvelables et s’efforcera de soutenir l’exploitation de toutes les marges de manœuvre déjà accordées par la législation de l’UE et la suppression des obstacles persistants, quelle que soit leur origine. Enfin, la Commission se penchera en 2022 sur les mécanismes de financement les plus adaptés pour promouvoir le développement d’accords d’achat d’électricité (PPA) en Europe, une possibilité déjà prévue dans le cadre d’InvestEU, notamment pour en faciliter l’accès aux nouveaux acheteurs, tels que les PME aux AAE.
« Si les cadres appropriés sont mis en place, une capacité solaire de 1 TW est à la portée de l’Europe d’ici à 2030, a déclaré Walburga Hemetsberger, PDG de SolarPower Europe, à la suite de cette annonce. Le déploiement de l’énergie solaire en Europe a dépassé les attentes année après année, en réussissant dans des conditions de marché parmi les plus difficiles. Nous demandons à la Commission européenne de reconnaître le véritable pouvoir du solaire et de fixer l’ambition nécessaire pour atteindre nos objectifs en matière de climat et de sécurité ».
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Le mensonge continue….Avec 30GW d’ENRI en France qui ont couté 120Md€ que de subventions en 10 ans on a pas pu diminuer la valeur déjà très faible de l’Energie électrique France faite à partir du combustible fossile,
Par contre la spoliation du peuple Francais est un comble pervers alors que le Mwh sortà 50€
La guerre en Ukraine ne suffit pas à temperer l’ardeur mensongère et perverse de l’europe sur le sujet;
A aucun moment le nucléaire est cité.
La transition se fera massivement par l’électricité , il faut maintenant beaucoup plus de pilotable, le réseau Européen est saturé d’intermittence à plus de 250GW, nous n’avons pas de solution de stockage, hydraulique restreint, le gaz et H² un leurre….pas au niveau de puissance ….
Arrêtez de prendre les citoyens lambda pour des vaches à lait…les Allemands prechent pour le déshonneur et leur charbon aprés avoir commis le mensonge de l’intermittence qui n’était pas souhaité par l’AIE pour fermer le nucléaire sans baisser les GES.
Non solaire et vent ne sont pas la solution d’avenir tant que le stockage est absent…..
En France, la moitié des réacteurs nucléaires sont en panne ou à l’arrêt pour entretien.
Le réacteur EPR de Normandie à déjà dix ans de retard et doit attendre fin 2023 pour produire à plein. Sauf problème de mise au point comme celui de Finlande qui produit au compte-goutte.
Le solaire des parcs photovoltaïque produit à un coût d’à peine la moitié de celui de l’EPR, le jour où il fonctionnera.
Pour le stockage, la question ne se pose guère aujourd’hui et les solutions seront prête en capacité et en coût le moment venu.