[Spéciale présidentielle 2022] Le programme de Valérie Pécresse dans les EnR et le solaire

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Valérie Pécresse veut atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Pour ce faire, la candidate mise sur le nucléaire et dédie une grande partie de son programme énergétique à sa relance. Elle entend notamment stopper la fermeture prévue de 12 réacteurs sur le territoire et supprimer le plafond de 50% de nucléaire dans le mix électrique en 2035 pour permettre la construction et la mise en service de six nouveaux EPR, dont quatre d’ici à 2035. La candidate affirme aussi vouloir relancer la recherche et le programme Astrid en vue de développer l’énergie nucléaire.

En ce qui concerne les énergies renouvelables, le programme de Valérie Pécresse ne présente pas d’objectifs chiffrés ni de mesures concrètes d’accompagnement. Le solaire n’est pas mentionné et les projets éoliens sont évoqués pour préciser qu’ils seront soumis à l’adhésion des populations. Les biocarburants et le biogaz seront développés pour remplacer progressivement les énergies fossiles, de même que l’hydroélectricité qui sera modernisée – mais aucune précision n’est fournie quant à ces deux initiatives. Pour la candidate des Républicains, la planification des moyens de production doit être votée par le parlement et non plus être confiée à l’administration comme c’est le cas aujourd’hui.

Toujours sur l’énergie, le programme veut porter le « fonds chaleur » à 500 millions d’euros annuel (contre 350 millions aujourd’hui) pour soutenir le développement des dispositifs de production de chaleur à partir des énergies renouvelables comme la géothermie, la biomasse et les déchets. La transition écologique sera financée par un « livret vert » (fusion du livret A et du livret développement durable) de 120 milliards d’euros.

Pour adresser la décarbonation des transports, Valérie Pécresse annonce vouloir « stopper la vente de véhicules thermiques neufs en 2035 et des hybrides rechargeables neufs en 2040 tout en développant un marché de l’occasion pour les véhicules électriques ». 200 000 bornes de recharge seront mises en place, mais le programme ne précise pas de date ni la source énergétique. La candidate entend aussi moderniser les lignes ferroviaires, mais ici aussi, peu de précisions sont apportées dans son programme.

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