REC obtient une subvention européenne pour la construction de son usine solaire HJT en France

Share

D’après pv magazine International

REC Solar a obtenu une subvention, dont le montant n’a pas été spécifié, de la part de l’Union européenne pour construire de son usine de modules à hétérojonction (HJT) de 2 GW à Sarreguemines (Moselle) en France. Le projet Rise, soutenu par les divisions singapourienne et française de REC et le gouvernement français, est l’un des 17 plans de technologies propres qui se partageront 1,8 milliard d’euros qui ont été attribués via le Fonds d’innovation de l’UE.

Rachetée par la société énergétique indienne Reliance Industries en octobré 2021, REC Solar a affirmé que modules HJT qui seront fabriqués dans l’usine auront un rendement de conversion de plus de 22,5 %, qui passera à 26 % d’ici 2030. Les détails de la demande de financement auprès de l’UE indiquent que les panneaux auraient un coefficient de bifacialité de 90 %, qu’ils comporteraient des plaquettes G12 et qu’ils seraient compatibles avec la future technologie tandem HJT-perovskite.

Les modules peuvent ainsi produire de l’électricité 5 à 10 % moins chère que la technologie mono PERC actuelle et seront fabriqués dans une usine alimentée par les énergies renouvelables en utilisant du silicium et des wafers plus fins, selon le REC. Les produits comporteront également des boues de silicium recyclées. Connue sous le nom de kerf, cette substance est constituée de micro-copeaux de silicium évacués par du liquide lors de la découpe des plaquettes. de découpe. Plusieurs technologies existent aujourd’hui pour tenter de la valoriser.

Un nouvel appel à projets de 3 milliards d’euros à l’automne

Le Fonds d’innovation est financé par les recettes du système communautaire d’échange de quotas d’émission de carbone industriel. Plusieurs projets de stockage par batterie ont également été récompensés. La société suédoise Northvolt, spécialisée dans les batteries, a ainsi obtenu un soutien pour les lignes de production de son produit Voltainer, qui sera fabriqué à Gdansk et à Tczew, en Pologne. La Voltainer contiendra une plus grande quantité de nickel dans sa composition chimique de nickel, de manganèse et de cobalt (NMC) et sera de 16,9 % à 18,8 % moins chère par kilowattheure de capacité de stockage que les dispositifs actuels de stockage à court terme, selon Northvolt.

La société de batteries a déclaré que plus de 90 % de la valeur des composants et des équipements du produit proviendraient de la « chaîne d’approvisionnement européenne », les installations de la société à Stockholm étant également concernées. En France, l’entreprise minière et métallurgique Eramat SA a obtenu le soutien de l’UE pour ce qu’elle décrit comme « une première unité de recyclage de la masse noire » sur un site de batteries à Dunkerque.

Selon Eramat, l’usine proposée serait en mesure de récupérer la matière première de la masse noire – une poudre obtenue par le broyage des parties des batteries mortes contenant des électrodes – à partir de 50 000 tonnes de déchets par an.

Lors de l’annonce des prix décernés à l’issue du deuxième appel à projets du Fonds d’innovation, l’Union européenne a indiqué que « jusqu’à 20 autres projets », qui ne sont pas encore assez avancés pour bénéficier de subventions, seront présélectionnés pour bénéficier de l’aide du bailleur de fonds de l’Union européenne, la Banque européenne d’investissement, pour élaborer leurs plans.

Les projets qui n’ont pas obtenu de subventions lors du dernier appel à projets peuvent se représenter. Le troisième appel à projets, doté d’environ 3 milliards d’euros, devrait être lancé à l’automne, a ajouté l’UE.

Ce contenu est protégé par un copyright et vous ne pouvez pas le réutiliser sans permission. Si vous souhaitez collaborer avec nous et réutiliser notre contenu, merci de contacter notre équipe éditoriale à l’adresse suivante: editors@pv-magazine.com.