Légère progression de la part des EnR dans la consommation d’énergie en France

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Publiés le 14 septembre, les chiffres clés des énergies renouvelables dévoilés par le Ministère de la transition énergétique montrent que les EnR ont représenté sur l’année 2021 13 % de la consommation d’énergie primaire et 19,3 % de la consommation finale brute d’énergie. Avec 359 TWh sur 2021, les énergies renouvelables constituent ainsi la quatrième source d’énergie primaire en 2021 derrière le nucléaire (40 %), les produits pétroliers (28 %) et le gaz naturel (15 %).

La production primaire d’énergies renouvelables, qui correspond à l’ensemble des énergies renouvelables primaires produites en France, s’est élevée à 345 TWh en 2021. Elle est inférieure à la consommation primaire d’énergies renouvelables du fait d’un déficit des échanges extérieurs de bois-énergie et de biocarburants.

La France reste en deçà de ses objectifs 2020 et 2030 en matière de part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute.

Image : MTE

La production primaire d’énergies renouvelables reste dominée en France par la production de bois-énergie (36 %, soit 125 TWh), utilisé principalement pour le chauffage, et la production d’électricité hydraulique (17 %, soit 59 TWh). À cette production s’ajoutent notamment celles de chaleur renouvelable issue des pompes à chaleur (12 %), d’énergie éolienne (11 %), de biocarburants (6 %) ou encore de biogaz (5 %). L’énergie photovoltaïque représente 4 % de la production primaire.

Stable jusqu’au milieu des années 2000, la production primaire d’énergies renouvelables a progressé de plus de 85 % depuis 2005. Cette croissance résulte principalement du fort développement de l’éolien, des pompes à chaleur et des biocarburants : ces trois filières, qui ne représentaient que 6 % de la production primaire d’énergies renouvelables en France en 2005, en représentent 30 % en 2021.

Dépenses d’investissement dans les énergies renouvelables

En 2019, les dépenses d’investissement dans les énergies renouvelables et de récupération s’élèvent à 10,1 milliards d’euros. Elles recouvrent l’ensemble des dépenses d’achat des équipements (fabriqués en France et importés) ainsi que les coûts de distribution, d’installation et d’études préalables. Les investissements relèvent en premier lieu des filières des pompes à chaleur (37 %), de l’éolien terrestre (20 %), du bois-énergie (13 %) et du photovoltaïque (11 %).

Après une forte hausse des investissements dans le solaire photovoltaïque au démarrage de la filière entre 2009 et 2011, soutenue notamment par des tarifs d’achat élevés, le volume des investissements s’est stabilisé autour de 7 à 7,5 milliards d’euros par an entre 2012 et 2016. Sur la période 2016-2019, les investissements sont orientés à la hausse et atteignent 10,1 milliards d’euros en 2019, favorisés notamment par une augmentation des dépenses en faveur des pompes à chaleur.

La dépense publique de recherche et développement (R&D) consacrée aux énergies renouvelables s’élève à 189 M€ en 2020. Cette dépense se concentre principalement dans deux filières : le solaire (41 % de la dépense, soit 76 M€) et la biomasse (34 %, soit 65 M€). Dans cette dernière, la dépense porte principalement sur les biocarburants et, dans une moindre mesure, sur le biogaz.

En 2020, les énergies renouvelables représentent 12 % de la dépense publique totale de R&D sur l’énergie.

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