La Caisse de dépôt et placement du Québec livre 65 millions d’euros pour une centrale solaire au Japon

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La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) signe un financement en obligation pour une centrale solaire au Japon. D’un montant de 9,3 milliards de yens (65 millions d’euros), l’enveloppe sert à abonder un projet photovoltaïque de 35 MW exploité par l’opérateur EnR singapourien Vena Energy dans la préfecture de Fukushima.

Selon le communiqué relatif à l’opération, l’installation à grande échelle permet d’alimenter plus de 7000 ménages japonais par an et d’éviter jusqu’à 22283 tonnes de gaz à effet de serre par rapport à une production équivalente d’énergie thermique. 

Bien qu’elle ait déjà financé des développements d’énergies renouvelables par le passé, la CDPQ affirme signer son premier financement vert au Japon avec le projet de Vena Energy. Pour contexte, la CDPQ est un fonds d’investissement institutionnel canadien qui gère notamment le régime de rentes du Québec et plus d’une quarantaine d’autres régimes de retraite et d’assurances publics et parapublics de la province (principalement) francophone. « Alors que la demande d’énergie propre augmente à l’échelle mondiale, ce financement cadre bien avec notre stratégie visant à soutenir des infrastructures essentielles et de qualité supérieure qui contribuent à la transition énergétique », a déclaré Marc Cormier, son premier vice-président et chef du revenu fixe.

L’emprunt obligataire permet de trouver un financement en dehors du circuit bancaire classique : un choix intéressant dans un contexte ou une situation où l’accès au crédit est difficile. Concrètement, les obligations sont des titres qui permettent d’emprunter sur les marchés financiers. Comme un prêt classique, l’investisseur perçoit des intérêts. Toutefois, la valeur de ces titres étant soumise au marché, elle fluctue au cours des années. La vente d’une obligation avant le remboursement total du crédit pourra ainsi entraîner des bénéfices ou des pertes.

« Cette obligation novatrice dédiée à un projet vert permet à Vena Energy de multiplier ses activités sur les marchés des capitaux d’emprunt. En visant des projets précis plutôt que nos opérations globales, nous diversifions davantage nos sources de financement et améliorons notre flexibilité en prévision d’une croissance future », explique Simone Grasso, chef des placements de Vena Energy.

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