Si les projets d’usines de cellules et de modules se multiplient en Europe, tout le reste de la filière doit se structurer, notamment au niveau du polysilicium et des lingots. Toutefois, la valeur du solaire est loin de se limiter aux panneaux et se concentre aussi sur le recyclage ou encore le pilotage de l’énergie, via le stockage et les véhicules électriques.
La Commission européenne s’est fixée comme objectif de relocaliser 40 % de la production photovoltaïque en 2030. Mais alors que les prix des produits chinois sont tirés vers le bas, les propositions de mesures pour protéger l’industrie européenne ne font pas l’unanimité et leur application risque de prendre du temps.
Si la Chine reste en première ligne des progrès technologiques, la R&D française est capable de fournir des innovations sur les processus de fabrication et sur les technologies photovoltaïques couches minces. Pour le tandem-pérovskite, au coeur des projets de gigafactories, on mise sur des technologies (quasi)-matures. Pour le CIGS et le PV organique qui sont développés dans les plus petites lignes, il faut structurer des filières spécifiques.
Alors qu’en France, plusieurs projets de production de cellules et de modules solaires ont été annoncés pour 2025 à 2027, l’innovation technologique continue d’être dominée par les fabricants Tier 1 chinois. De fait, les futures usines françaises sont-elles condamnées à courir sans cesse derrière leurs concurrents ou peuvent-elles trouver des éléments de différenciation ?
Cette nouvelle cellule solaire utilise du trisulfure d’antimoine (Sb2S3) comme couche de champ de surface arrière (BSF). Selon ses créateurs, cette couche peut être incluse dans les cellules solaires CIGS conventionnelles afin d’améliorer leur efficacité et de réduire le coût du matériau absorbant.
Des chercheurs danois rapportent que le traitement à l’acide ascorbique de cellules solaires organiques à accepteur nonfullerène exerce une activité antioxydante et produit un effet photostabilisant. La cellule a atteint un rendement de conversion d’énergie de 9,97 %, une tension en circuit ouvert de 0,69 V, une densité de courant en court-circuit de 21,57 mA/cm2 et un facteur de remplissage de 66 %.
La société canadienne Solaires Entreprises affirme que ses modules intérieurs en pérovskite sont adaptés à l’alimentation d’une gamme d’appareils électroniques, tels que les claviers sans fil, les serrures de porte intelligentes, les étiquettes d’étagères électroniques et les capteurs.
Le fabricant allemand de plaquettes de silicium Nexwafe a déclaré qu’il avait créé une filiale aux États-Unis afin d’évaluer la possibilité de produire des plaquettes dans ce pays.
Le fabricant se concentrera désormais sur la production de modules et de cellules solaires aux Etats-Unis. Cette décision se base sur les distorsions du marché en Europe qui rendent pour l’instant impossible une production rentable en Europe. La décision finale à ce sujet devrait être prise en février. La production de cellules à Thalheim se poursuivra toutefois dans un premier temps.
Une entreprise issue de la Queen Mary University of London, Aerosolar, a mis au point une nouvelle méthode utilisant un procédé d’aérosol qui, selon elle, accroît l’efficacité et la stabilité des cellules solaires à pérovskite à base d’halogénures métalliques.
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