Le dernier article de notre série sur les flexibilités nous emmène en Espagne et aux Pays-Bas, tous deux confrontés à d’importants problèmes de réseau, accompagnés de périodes de prix négatifs et de restrictions. Ces évolutions menacent le développement des énergies renouvelables, en particulier du solaire, et pourraient bien s’étendre à d’autres pays européens.
Implantée en Vendée depuis deux décennies, Solargie étend son offre photovoltaïque à des solutions de stockage et d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques.
La dernière analyse de SolarPower Europe révèle qu’en 2024, l’Europe a installé 21,9 GWh de nouveaux systèmes de stockage d’énergie par batterie (BESS), soit seulement 15 % de plus qu’en 2023. La prévision d’un ralentissement de la croissance s’est confirmée, mais les détails montrent un changement majeur dans les lieux d’installation.
Certains médias ont émis l’hypothèse que la panne d’électricité du 28 avril en Espagne pourrait avoir été causée par une centrale solaire déconnectée, mais Andrea Mansoldo, analyste réseau chez DNV, explique à pv magazine qu’elle est probablement due à une combinaison de faiblesses du réseau et d’oscillations à basse fréquence.
Le réseau espagnol a fonctionné entièrement à partir d’énergie renouvelable pour la première fois le 16 avril, avec l’éolien, le solaire et l’hydroélectrique couvrant toute la demande d’électricité de la péninsule pendant un jour de semaine. Cinq jours plus tard, le solaire a établi un nouveau record, générant 20 120 MW de puissance instantanée – couvrant 78,6 % de la demande et 61,5 % du mix du réseau.
Dans le cadre du projet collaboratif “AIR4NRG” financé par l’Union européenne, le groupe français pilote le développement d’installations test pour évaluer Remora Stack en conditions réelles. Ces prototypes permettront de valider ses performances et d’ajuster la technologie avant son industrialisation à l’horizon 2028-2029.
Une joint-venture nouvellement créée sera majoritairement détenue par la société de gestion française Mirova tandis que la plateforme d’investissement Qualitas Energy fournira son expertise en développement, supervision de construction et suivi. Le portefeuille initial regroupe 33 projets photovoltaïques et quelques parcs éoliens.
Alors que l’administration de Donald Trump envisage de vastes réductions des financements, y compris sur l’Inflation Reduction Act (IRA), de plus en plus de députés républicains se prononcent ouvertement en faveur du maintien des crédits d’impôts pour les projets d’énergies renouvelables, arguant leur impact positif sur les investissements et la création d’emplois.
La principale source de production du mois était le nucléaire (22,1 %), suivi de l’hydroélectrique (20,2 %), de l’éolien (17,3 %), du photovoltaïque (14 %) et du cycle combiné (13,8 %). De plus, 237 GWh ont été fournis aux installations de stockage et 1 214 GWh ont été programmés pour l’exportation d’énergie vers les pays voisins.
Pour assurer le développement de ses activités en France, Elements se finance à long terme par un nouvel emprunt obligataire de 4,8 millions d’euros souscrit auprès de son partenaire historique Smalt Capital, via son Fonds commun de placement à risque (FCPR) Energreen.
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