Le projet de Lhyfe qui consiste à produire jusqu’à 34 tonnes d’hydrogène vert par jour à proximité du Grand Canal du Havre devrait bénéficier du soutien de l’Etat. Le budget total est estimé entre 200 et 300 millions d’euros et la décision finale d’investissement est prévue pour 2025.
Le site disposera d’une capacité de production allant jusqu’à 1 150 tonnes d’hydrogène vert par an. Il sera alimenté par de l’électricité issue de parcs éoliens et photovoltaïques situés dans le pays, achetée dans le cadre de PPA conclus en direct avec des producteurs.
Dans le cadre de ce contrat d’achat, Lhyfe utilisera l’électricité produite par une centrale solaire de 55 MWc, développée par l’énergéticien portugais EDP Renewables, pour alimenter ses futurs électrolyseurs de Lhyfe en Allemagne.
L’entreprise suisse spécialisée dans les accords d’achat d’électricité (PPA) Pexapark a indiqué que les prix des contrats ont diminué de 1,9 % en moyenne en Europe en octobre et que 36 contrats, pour une capacité totale de 1,6 GW, ont été conclus au cours du mois.
L’unité sera alimentée en électricité à partir de sources renouvelables provenant de contrats de fourniture d’électricité hydraulique, éolienne et solaire. Environ 1 000 tonnes d’hydrogène seront produits par an, notamment à destination du parc industriel “H2-Aspen”.
Les deux acteurs ont racheté l’ancienne usine d’aluminium d’Ingrandes (Nouvelle Aquitaine) et TSE a repris le centre d’enfouissement technique d’Oyré afin d’y installer deux centrales photovoltaïques qui alimenteront en électricité des électrolyseurs installés sur le site. L’arrivée d’autres sociétés, comme un logisticien industriel, est également prévue.
La réalisation du parc photovoltaïque de 40 MWc et des batteries lithium-ion a été confiée à BayWa r.e.. De son côté, le spécialiste de l’hydrogène renouvelable Lhyfe se chargera de l’électrolyseur et de trouver des débouchés pour la commercialisation de l’hydrogène dans un rayon de 100 à 150 km auprès des acteurs industriels et de la mobilité.
Albioma, HDF, Neoen ou encore Voltalia sont indexés sur le nouveau segment de marché lancé par Euronext cette semaine et dédié aux « entreprises technologiques de pointe et à forte croissance en Europe ». Des entreprises d’hydrogène comme Lhyfe et McPhy ont aussi intégré le nouvel indice de cotation.
Le site comprendra un électrolyseur d’une capacité allant jusqu’à 4 tonnes/jour (10 MW), ainsi qu’une station de distribution d’hydrogène accessible au grand public et un pipeline pour approvisionner le futur parc technologique « H2-Aspen » en hydrogène renouvelable. L’usine devrait être opérationnelle début 2024.
Les deux sociétés identifieront des opportunités de co-développement de projets, la participation d’EDPR pouvant atteindre jusqu’à 50 % du capital des projets. Les sociétés travailleront également conjointement sur les activités de R&D, le développement de nouveaux projets et l’acquisition d’équipements.
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