Forte hausse du chiffre d’affaires de Neoen au premier semestre 2020

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Neoen annonce un chiffre d’affaires de 157 millions d’euros au premier semestre 2020, soit une hausse de 33 % par rapport au premier semestre de l’année précédente.

Au cours de ce premier semestre, une capacité de 239 MW a été mise en opération, souligne le producteur d’énergie renouvelable, amenant la capacité opérationnelle globale du groupe à 2085 MW dans le monde fin juin. Cette nouvelle capacité provient de la centrale solaire de Capella au Salvador de 143 MWc avec stockage de 3 MW/2 MWh, du parc éolien de Hedet en Finlande de 81 MW et de trois centrales solaires en France totalisant 15 MWc.

Fin juin 2020, le portefeuille de Neoen se composait en outre de 1498 MW d’actifs en construction, de 773 MW supplémentaires sécurisés et de 6,8 GW dans le pipeline, soit un portefeuille total de 11,2 GW, contre 10,7 fin décembre 2019.

Le groupe confirme son objectif d’Ebitda 2020 compris entre 270 et 300 millions d’euros, avec une marge d’Ebitda supérieure à 80 %.

La part du solaire représente 47 % du chiffre d’affaires consolidé

Les centrales mises en service en 2019 en Australie, en Zambie, en Jamaïque et en France puis celles mises en service au premier semestre 2020 au Salvador et en France ont contribué à l’augmentation du chiffre d’affaires de l’activité solaire de 34 % pour atteindre 73,4 millions d’euros. Sa contribution au chiffre d’affaires consolidé s’élève à 47 % au premier semestre 2020, contre 46 % au premier semestre 2019, souligne Neoen.

Dans le domaine du stockage, le chiffre d’affaires a atteint 24,6 millions d’euros au premier semestre 2020, alors qu’il s’établissait à 8,4 millions d’euros au premier semestre 2019. « Cette très forte progression est essentiellement liée à un événement exceptionnel intervenu au premier trimestre en Australie. En effet, la coupure d’une ligne d’interconnexion entre l’Etat de South Australia et celui de Victoria à la suite d’une tornade à la fin du mois de janvier a créé des conditions spécifiques générant un fort revenu non-récurrent et non extrapolable sur le reste de l’année 2020 », explique Neoen.

Le chiffre d’affaires de l’activité éolienne a augmenté de 12 % par rapport au premier semestre 2019, atteignant 58,8 millions d’euros.

La production d’électricité a atteint 2 067 GWh au premier semestre 2020, en hausse de 55 % par rapport au premier semestre 2019, ajoute le groupe. Les ventes d’énergie sous contrat ont représenté 113,7 millions d’euros et celles sur le marché 41,5 millions d’euros, soit 26 % du chiffre d’affaires consolidé, “un niveau temporairement élevé qui s’explique par la part non-récurrente des revenus générés par l’activité de stockage en Australie au premier trimestre”, précise Neoen.

Lancement de la construction de 544 MW 

Au premier semestre 2020, Neoen a lancé la construction de 544 MW dont 460 MWc sur le seul deuxième trimestre, correspondant à la capacité totale du parc solaire Western Downs, qui sera le plus grand d’Australie. Le groupe a également lancé la construction d’Yllikkälä Power Reserve (30 MW/30 MWh) en Finlande, la plus grande unité de stockage par batterie des pays nordiques.

« Nous avons à nouveau enregistré une forte progression de notre chiffre d’affaires au cours du premier semestre », déclare Xavier Barbaro, le président directeur général de Neoen. « Dans cet environnement difficile marqué par la crise sanitaire, nous avons mis en service de nouveaux actifs, notamment la centrale solaire de Capella au Salvador et le parc éolien de Hedet en Finlande. Nous avons également lancé la construction de plus de 500 MW et renforcé notre portefeuille de projets sécurisés avec de nouvelles centrales solaires, éoliennes et de stockage, en Australie, en France et en Finlande. Nous sommes donc confiants dans l’atteinte d’une capacité d’au moins 5 GW en opération ou en construction fin 2021. »

Selon Xavier Barbaro, Neoen s’affirme également comme un pionnier de la finance durable puisqu’il a mis en place un crédit syndiqué intégrant des critères ESG et émis la toute première obligation convertible verte en Europe. « Enfin, nous sommes fiers d’avoir intégré l’indice SBF 120, moins de deux ans après notre première cotation : notre parcours boursier est le reflet de nos performances et de la confiance des investisseurs dans nos perspectives. »

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