EDF signe avec le russe Rosatom un accord pour développer l’hydrogène décarboné

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L’accord entre EDF et Rosatom vise notamment à développer des initiatives dans les secteurs de la mobilité et de la décarbonisation des complexes industriels, et prévoit une coopération en matière de recherche et développement sur de nouvelles technologies d’hydrogène neutre en CO2 qui contribueront à lutter contre le réchauffement climatique.

Rosatom est une holding diversifiée, qui s’est fondée sur le nucléaire, mais qui et également aujourd’hui également présente dans les sources d’énergie à faible teneur en carbone. C’est notamment le cas avec sa position dans l’éolien.

L’hydrogène constitue l’une des priorités de Rosatom en matière de recherche et développement. L’industrie nucléaire russe dispose d’un grand potentiel technologique et scientifique pour développer la production d’hydrogène – à la fois par électrolyse, l’une des méthodes de production les plus respectueuses de l’environnement, et à partir de la conversion du méthane avec les technologies associées de capture et de stockage du CO2, rappelle un communiqué du groupe EDF publié à cette occasion.

L’ambition de Rosatom est de produire et de stocker de l’hydrogène décarboné, et de prendre part à des projets pilotes en Russie et dans le monde. De son côté, EDF a renforcé son engagement dans le secteur en créant Hynamics, en 2019, une filiale visant à faire d’EDF un acteur clé de la filière hydrogène bas carbone et renouvelable en France et à l’international.

Kirill Komarov, premier directeur général adjoint chargé du développement des entreprises et des affaires internationales chez Rosatom signale dans le communiqué d’EDF : « Nous croyons en l’avenir de l’hydrogène en tant que source d’énergie et au fort potentiel d’exportation de la Russie dans ce domaine – surtout si l’on considère la richesse de ses ressources naturelles, de ses technologies, de ses industries et de son secteur énergétique. Rosatom développe systématiquement la production d’énergie sans carbone, et nos projets ne sont pas limités par notre grande capacité dans le domaine nucléaire. Nous sommes prêts à devenir l’un des principaux acteurs du marché mondial émergent de la production, du transport et de la consommation d’hydrogène. Dans le contexte des objectifs mondiaux de décarbonisation, l’hydrogène en tant que source d’énergie est une question d’importance majeure pour la coopération internationale. Je suis sûr que notre collaboration avec EDF se traduira par des synergies importantes et nous permettra de mener des projets communs dans le domaine de l’hydrogène, non seulement en Russie et en France, mais aussi dans le monde entier. »

De son côté, Béatrice Buffon, directrice générale adjointe du groupe en charge de la division internationale d’EDF, signale : « La raison d’être d’EDF est de construire un avenir énergétique net zéro avec de l’électricité et des solutions et services innovants, pour contribuer à la sauvegarde de la planète, au bien-être et au développement économique. La production d’hydrogène bas carbone est un facteur clé de la transition énergétique. L’accord avec le groupe Rosatom, notre partenaire historique en Russie et l’un des principaux acteurs du pays dans le domaine de l’hydrogène décarboné, illustre la volonté d’EDF de développer un nouveau modèle énergétique avec des émissions de CO2 plus faibles partout où nous opérons. »

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