D’après pv magazine International
Une équipe de recherche de l’État de l’Oregon a étudié le potentiel des terres agricoles pour générer de l’électricité solaire afin d’alimenter les bornes de recharge des véhicules électriques le long des autoroutes de l’État. Ils ont constaté que les systèmes agrivoltaïques placés à proximité immédiate des autoroutes pourraient être utiles dans les zones rurales. En effet, ce sont dans ces endroits isolés que l’installation de nouvelles stations de recharge est le plus nécessaire, afin de densifier le maillage de bornes.
De fait, l’étude, récemment publiée dans Scientific Reports, a examiné comment la technologie agrivoltaïque peut être utilisée pour améliorer l’infrastructure de recharge pour réduire l’anxiété liée à l’autonomie, c’est-à-dire l’inquiétude des conducteurs liée au fait d’arriver à temps à la prochaine borne de recharge. Il s’agit aujourd’hui de l’un des principaux freins à l’achat de véhicules électriques par les particuliers. Dans son analyse, l’équipe a envisagé un scénario présentant la plus forte demande de trafic et la plus faible production photovoltaïque, et les résultats ont montré que l’agrivoltaïque pourrait jouer un rôle dans le développement de l’infrastructure des bornes de recharge.
L’Oregon compte actuellement 670 stations de recharge de VE et les chercheurs ont ajouté virtuellement un total de 231 bornes placées le long des autoroutes rurales et alimentées par des installations agrivoltaïques. Ces zones sont indiquées par des cercles noirs sur le schéma ci-dessous.
L’équipe en a déduit que pour équiper 86 % des aires d’autoroutes de l’Oregon avec des bornes, il faudrait couvrir en installations PV 12 000 acres (près de 5 000 hectares) de terrain. Sur les 231 points d’accès aux autoroutes identifiés pour l’agrivoltaïque, 220 (95 %) sont distants par une distance inférieure à 17 miles (27 km). Les chercheurs se sont appuyés sur des recherches antérieures menées en Croatie, qui ont montré que l’inquiétude des conducteurs sur la gestion de l’autonomie de leur véhicule diminue si les stations de recharge sont distantes de moins de 3,1 miles (5 km). D’autres recherches montrent que l’espacement moyen entre deux stations-service se situe actuellement entre 4 et 28 km. L’équipe de l’État de l’Oregon a utilisé cette distance comme base du scénario de référence.
En se basant sur le nombre de véhicules immatriculés dans l’État de l’Oregon et sur la quantité de carbone qu’ils émettent chaque année, l’équipe a estimé que le potentiel de réduction du carbone grâce aux stations de recharge pour VE alimentées par agrivoltaïque serait d’environ 3,1 millions de tonnes, soit l’équivalent de 673 915 véhicules retirés de la circulation chaque année, si leur approche était pleinement mise en œuvre.
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