L’Egypte développe la première usine d’hydrogène vert intégrée d’Afrique

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En tant que principal producteur d’énergie renouvelable du projet, Scatec s’est récemment félicité du lancement de la première phase de développement d’une usine intégrée d’hydrogène vert à Ain Sokhna, en Egypte. Le groupe d’EnR norvégien s’est bien gardé de fournir une date de mise en service effective. Toutefois, il a annoncé dans un communiqué qu’une fois finalisée, l’infrastructure comprendra 100 MW d’électrolyseurs qui seront alimentés par 260 MW d’énergie solaire et éolienne.

Ce qui deviendra la première usine intégrée d’hydrogène vert en Afrique devrait être en capacité de fournir jusqu’à environ 15 000 tonnes d’hydrogène vert comme matière première pour la production locale de la société d’engrais Fertiglobe, une filiale de la compagnie pétrolière d’Abu Dhabi. Selon Scatec, les raccordements à l’hydrogène ont déjà été installés dans les deux usines d’ammoniac existantes de Fertiglobe à Ain Sokhna. L’objectif annoncé sera de produire près de 90 000 tonnes d’ammoniac vert par an dans ces unités. 

Le développement sera mené par la société de projet Egypt Green qui vise à construire et exploiter un complexe industriel autour de l’hydrogène vert en Egypte, et notamment aux abords du canal de Suez. La société est détenue par Fertiglobe, Scatec ASA, Orascom Construction et par le Fonds souverain d’Égypte.

Ayman Soliman, PDG du Fonds souverain d’Égypte, résume la position du pays qui veut « créer une plaque tournante régionale pour l’énergie verte et de transformer le canal de Suez en un couloir vert ». « Notre portefeuille de projets dans le domaine de l’énergie verte capitalise sur l’emplacement idéal de l’Égypte avec son profil unique d’énergies renouvelables et sa proximité avec les marchés déficitaires en énergies renouvelables pour atteindre notre objectif commun de réduction des émissions », a-t-il ajouté.

Les partenaires du projet ont profité d’un événement à la COP27 pour présenter la présente phase de lancement en présence du président égyptien, Abdel Fattah El-Sisi et du premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre.

Selon le communiqué de Scatec, le projet est actuellement en phase de test pour le premier et le plus grand électrolyseur PEM en Afrique. Le consortium a également annoncé être en train de finaliser les choix d’ingénierie et de technologie pour l’usine à grande échelle pour obtenir une décision finale d’investissement sur l’installation en 2023.

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