Solarise Africa obtient 32,75 millions d’euros pour le solaire décentralisé C&I au Kenya

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Solarise Africa est une société financière qui s’est positionnée sur l’investissement dans des solutions énergétiques décentralisées qu’elle livre aux entreprises en Afrique. Elle vient d’annoncer un nouveau financement, sous forme de dette, pour étendre ses activités sur le continent et notamment au Kenya. Au total, la société se dote d’une enveloppe de 33,4 millions de dollars (32,75 millions d’euros), ce qui en fait, selon elle, la plus grande levée de dette sur le marché énergétique du commerce et de l’industrie (C&I) d’Afrique à ce jour. 

Dans le détail, le financement a été livré par la Facilité pour l’Inclusion Énergétique (FIE), qui fournit 20,6 millions d’euros du montant total, Oikocredit (6,7 millions d’euros) et AfricaGoGreen Fund (4,8 millions d’euros) qui est un fonds géré par la banque d’investissement britannique Lion’s Head Global Partners.

Avec ses nouveaux fonds, Solarise Africa va poursuivre sur le marché de l’énergie en tant que service. Via des solutions de financement, du crédit-bail au prêt classique, elle fournit aux entreprises des solutions énergétiques décentralisées, sous la forme d’installations solaires projets en toiture et au sol, de 50 kW à 3 MW.

« Le marché solaire commercial et industriel a un énorme potentiel en Afrique. Cette transaction démontre la flexibilité et l’orientation client de FEI et de Lion’s Head Group. Ce prêt multi-pays permettra à Solarise Africa de consolider sa position sur le marché solaire commercial et industriel au Kenya et d’étendre ses activités dans d’autres juridictions en Afrique », a déclaré Orli Arav, responsable des fonds de dette chez LHGP Asset Management.

Ses nouveaux investisseurs montrent une chose : même si le solaire hors réseau est en croissance importante, le secteur bancaire reste frileux à financer des portefeuille photovoltaïques décentralisés. En effet, la FIE a notamment été créée pour appuyer des projets « dont les besoins en financements sont d’un niveau inférieur à ce qui est actuellement requis pour justifier les coûts de transaction élevés liés aux plateformes de prêt de la plupart des institutions de financement du développement, et dont les besoins en financements ne sont pas suffisamment couverts par les banques commerciales locales en raison d’un certain nombre de facteurs, y compris la perception des risques et le manque de modèles de financement appropriés ».

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