Un consortium européen lance un projet d’étude de démonstrateurs agri-PV

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Dans un contexte de crise énergétique et d’urgence climatique, l’Europe cherche à renforcer ses sources de production d’énergies renouvelables. Le déploiement de panneaux solaires sur les terres agricoles est une solution intéressante mais elle soulève des problématiques liées à la pérennité de l’activité agricole et à la durabilité des installations et des modèles économiques dans certains territoires.

Pour répondre à ces questions, un consortium d’acteurs pluridisciplinaires européens a lancé un vaste projet technique, technologique et de recherche dans le domaine de l’agro-PV. Baptisée Symbiosyst, l’initiative est financée par le programme Horizon Europe et coordonnée par le centre de recherche privé italien Eurac Research. Elle a début le mois dernier avec l’objectif de « combiner les problèmes d’approvisionnement énergétique avec les besoins du secteur agricole ainsi que de créer une symbiose où PV et agriculture peut avoir une relation mutuellement bénéfique ».

Deux volets seront à l’honneur dans les travaux du consortium : minimiser l’impact des installations dites agrivoltaïques sur les paysages et les environnements d’un côté et favoriser l’acceptation sociale et l’intérêt des citoyens de l’autre côté, de manière à encourager les nouveaux investissements.

« Compte tenu des leçons tirées des erreurs passées qui ont retardé la mise en œuvre de solutions rentables dans le secteur PV intégré et l’acceptation par le marché, Symbiosyst se concentre sur le développement de solutions normalisées rentables en termes de modules PV, de structures de montage et de pratiques d’exploitation et de maintenance pour le besoins spécifiques de diverses cultures dans différents climats et paysages », explique le consortium dans un récent communiqué. 

Concrètement, le projet veut développer un réseau de démonstrateurs de centrales agrivoltaïques pour tester des produits et des services adaptées à ce type de configuration. Les solutions déployées seront étudiées dans quatre scénarios agricoles différents par la localisation, le climat, la taille et le type de cultures.

Le consortium se compose d’une myriade d’acteurs évoluant dans les secteurs de l’agriculture, de la technologie, de l’acceptation sociale et de la méthode participative, des modules et systèmes photovoltaïque et de leur applications intégrées telles que BIPV et l’agrivoltaïsme. La majorité des partenaires sont italiens, mais figurent également des entreprises et institutions belges, néerlandaises, allemandes, espagnoles et britanniques.

Voici la liste exhaustive des participants, publiée par la société italienne eta florence qui est en charge de la communication du projet : Interuniversitair Micro-Electronica Centrum – IMEC (Belgique), Technische Universiteit Delft (Pays-Bas), Agenzia Nazionale per le Nuove Tecnologie, l’Energia e lo Sviluppo Economico Sostenibile – ENEA (Italie), Aleo Solar GmbH (Allemagne), KU Leuven (Belgique), Centro di Sperimentazione Laimburg (Italie), Südtiroler Bauernbund (Italie), ETA Florence – Renewable Energies (Italie), Universitat Politecnica de Catalunya (Espagne), Physee Products B.V. (Pays-Bas), Kubo Innovations BV (Pays-Bas) , Convert Italia SPA (Italie), Lucisun (Belgique), 3E (Belgique), Belgisch Laboratorium Van Elektriciteitsindustrie (Belgique), EF Solare Italia SPA (Italie) et Above Surveying LTD (Royaume-Uni) – ce dernier intervenant en tant que partenaire affilié.

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