La 7e édition de l’Université de l’autoconsommation photovoltaïque a débuté ce jeudi 26 septembre à Paris, à l’initiative du syndicat des professionnels de l’énergie solaire Enerplan. Sur deux jours, cet événement réunit les acteurs de l’autoconsommation en France autour de tables rondes et de présentations sur les enjeux de la filière. La trame des échanges de cette année : « déployer les circuits courts de l’électricité solaire, solution de transitions locales ».
Les conversations se sont notamment articulées autour des questions de tarif d’utilisation des réseaux (TURPE), de l’intégration de l’autoconsommation collective dans les appels d’offres et des innovations dans le domaine.
Une annonce a enthousiasmé l’assemblée : la confirmation par la DGEC de la sortie prochaine du tarif S24 qui concerne le petit sol. Il intégrera une prime bas carbone évolutive en fonction de l’emprunte carbone des panneaux. Dans l’attente, le S21 reste bien en place, même si des réflexions sont en cours.
En ce qui concerne le stockage et les solutions de flexibilité pour les prix négatifs, l’institution n’envisage pas encore de mécanisme de soutien pour les batteries dans l’autoconsommation. En revanche, l’autoconsommation elle-même est une « flexibilité évidente car l’autoconsommateur est naturellement incité à caler sa consommation sur sa production ». C’est en tout cas le constat commun des retours d’expérience. Le stockage sans batterie dédiée, à l’instar de la voiture électrique, est également une solution vers laquelle pourra regarder le marché – même si « cela dépasse le spectre des énergies pures » en intégrant à l’équation d’autres dispositifs électriques, les modalités de fonctionnement du réseau et les usages.
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