La société CréaWatt, spécialisée dans la fabrication de panneaux solaires souples, a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce d’Orléans le 16 juillet dernier. Une nouvelle audience est prévue le 3 septembre prochain pour examiner la situation et, potentiellement, statuer sur un plan de continuation ou de reprise.
Les difficultés financières de l’entreprise se sont accentuées en début 2025, comme l’a confirmé une collaboratrice à pv magazine France. En 2023, CreaWatt avait pourtant affiché de solides ambitions industrielles avec, notamment, la perspective de relocalisation d’une ligne de production sur son usine d’Amilly dans le Loiret. Elle avait alors procédé à une augmentation importante de son capital, passé de 340 000 à plus de 5 millions d’euros.
Mais ce projet industriel, accompagné d’un projet R&D intégré, semble avoir rencontré des obstacles techniques ou financiers. L’entrée en service de la nouvelle ligne était attendue en 2025 pour enrayer une montée en puissance qui n’est pas arrivée. Selon les informations de la République du Centre, les commandes n’étaient plus suffisantes depuis automne 2024 et les salaires de mai et de juin 2025 restent en attente de paiement – une situation déjà connue plus tôt dans l’année.
Pour éponger ses difficultés financières, la société pourrait ouvrir son capital à un nouvel actionnaire, aux côtés du fondateur Jean-Noël Gaine et du groupe de BTP Baudin Chateauneuf, déjà présent au capital. Une telle opération permettrait d’injecter de la trésorerie et de soutenir un éventuel plan de redressement si la viabilité industrielle est jugée suffisante par le tribunal.
Pour rappel, CréaWatt avait suscité l’intérêt du secteur en portant, depuis 2022, un projet ambitieux de production de panneaux solaires en France. A l’origine de l’entreprise : le développement, avec le fabricant chinois Sunman d’un panneau ultra léger de 3,2 kg/m² pouvant être installé sur tous types de toits, sans renfort de charpente. Lauréat de la médaille d’argent des Awards de l’Innovation Batimat 2024, le nouveau panneau solaire de la gamme Luxsiol visait en particulier les toitures en zinc et était déjà assemblé dans l’usine d’Amilly.
Contactée par pv magazine France, la société n’a pas donné suite au moment de la rédaction de cet article.
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