CréaWatt veut relocaliser en France une ligne de production de son module léger en 2025

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A l’occasion de l’inauguration de son nouveau site à Amilly (Loiret), CréaWatt Group’ a confirmé sa volonté de relocaliser davantage d’étapes de sa production en France à l’horizon 2025. Avec son partenaire Sunman, société chinoise spécialisée dans les modules photovoltaïques légers, la start-up a co-développé le panneau Luxsiol. Pesant 3,2 kg/m² pour une puissance de 420 Wc, celui-ci s’adapte toitures plates (bitume, PVC, TPO), bac-acier et fibro. Grâce à son système de fixation “Easy Grip” breveté et co-développé par les deux partenaires, il peut être installé sur tous types de supports, de surfaces (planes comme courbées) et ce, sans renfort de charpente.

Evaluation des technologies disponibles et en devenir

Pour l’heure, les cellules solaires sont sourcées en Chine. Puis, elles sont découpées et assemblées dans une encolleuse automatique de la ligne de production de 375 MW par an d’Amilly. Dans une lettre d’intention, Zhenrong Shi, fondateur de Sunman Energy indique ainsi  vouloir intégrer davantage d’étapes du process de fabrication, « comme la soudure des cellules photovoltaïques et l’encapsulage des composants ». CréaWatt, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros en 2022, compte aujourd’hui compte 48 collaborateurs et emploie 42 personnes en milieu carcéral. Avec la création de son usine, il pourrait passer à 300 emplois.

Mourad Berd, enseignant-chercheur en sciences des matériaux et en énergie solaire, directeur du laboratoire de CréaWatt Group’.

CréaWatt Group'

Outre la ligne de production, les nouveaux locaux 13 600 m² comptent également un nouveau laboratoire interne de recherche et développement, dirigé par Mourad Berd, enseignant-chercheur en sciences des matériaux et en énergie solaire, pour anticiper l’évolution des technologies du solaire. Contactée par pv magazine France, une porte-parole de l’entreprise indique que le système Luxsiol utilise des demi-cellules mono PERC de 166 mm et de 182 mm suivant les puissances. «Pour l’instant, nous sommes dans une phase d’évaluation de l’ensemble des technologies disponibles ou en devenir. Il s’en suivra des tests et expérimentions, et nos laboratoires feront des publications. Le bon choix de la technologie est crucial car il est impactant sur les investissements industriels à venir », indique-t-elle.

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