L’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix électrique européen pose le défi de la stabilité des réseaux. Dans cette tribune, Bastien Martinez, de Finergreen, envisage le stockage avec batteries Lithium-ion comme la technologie la plus mature pour répondre à ces besoins à très courte échéance, le décollage de la filière française pouvant aussi ouvrir de nouveaux marchés de rémunération.
Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 « sans hausse d’impôt », la candidate des Républicains veut mettre en place une politique énergétique axée sur la production électrique nucléaire. Les énergies renouvelables ne sont évoquées que pour les dispositifs de production de chaleur (géothermie, biomasse, déchets) et le développement éolien sera soumis à l’adhésion des populations. Valérie Pécresse met sur la table une enveloppe de 120 milliards d’euros pour la transition écologique qui comprend notamment l’électrification des transports particuliers et la rénovation énergétique des bâtiments.
Pour la candidate de Lutte Ouvrière, les stratégies environnementales sont aujourd’hui dans l’impasse du fait de « la mainmise sur l’économie des grands groupes capitalistes ». Son programme propose donc la reprise en main par les travailleurs du système économique afin de traiter les questions énergétiques et écologiques dans l’intérêt de tous. En opposition profonde avec le système gouvernemental, Nathalie Arthaud ne formule à ce stade aucune mesure concrète sur la politique énergétique. Elle entend toutefois mettre en place une « économie rationnelle, concertée et planifiée, à l’échelle de la planète » en « enlevant aux groupes privés la direction de l’industrie et des transports ».
La compagnie d’électricité portugaise EDP a remporté le plus grand projet dans le cadre du dernier appel d’offres du Portugal. le prix alloué est de -4,13 €/MWh pour un contrat de 15 ans, avec en contrepartie une connexion au réseau de 30 ans pour le parc flottant et d’autres projets d’énergies renouvelables.
Pour le candidat de Debout la France, « une politique tournée vers l’éolien et le photovoltaïque ne pourra jamais tenir ses promesses ». C’est pourquoi il veut refaire du nucléaire français « une filière indépendante et d’excellence », en misant sur les réacteurs de 4e génération et la fusion nucléaire.
L’installation est alimentée par un réseau de panneaux photovoltaïques capable de fournir jusqu’à 2000 mètres cubes d’eau par jour et a été développée dans le cadre du PEDEC, un programme qui vise à promouvoir les énergies renouvelables et notamment l’énergie solaire photovoltaïque, pour créer des emplois dans les zones rurales.
SolarJuice Technology a démarré la production de ses nouveaux modules solaires dans une usine rénovée de Sunergy PV à Sacramento, en Californie. Ces nouvelles lignes portent à 1,1 GW la capacité de production de sa maison mère SPI.
SolarPower Europe estime que plus de 1 TW d’énergie photovoltaïque pourrait être installé en Europe d’ici à 2030 pour soutenir l’abandon progressif des approvisionnements en gaz russe. La commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, a même utilisé une célèbre citation du Premier ministre italien Mario Draghi pour souligner sa détermination à développer les capacités de production de panneaux et de modules sur le continent.
Le candidat du parti communiste mise sur la rénovation énergétique, les circuits courts et le développement des alternatives de transports pour limiter les émissions carbones – même si sur ce dernier point, la sortie des énergies fossiles n’est pas mentionnée. Pour soutenir la production électrique de manière à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, Fabien Roussel entend relancer le développement nucléaire (6 nouveaux EPR) et évoque, sans chiffrer, le développement des EnR avec une emphase sur l’hydraulique.
Pour Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national (RN), le développement du photovoltaïque devrait faire l’objet d’un moratoire, tandis que les parcs éoliens seront démantelés. Pour garantir une énergie décarbonée et redonner du pouvoir d’achat aux Français, son programme énergétique passe par la fin des subventions dans les EnR, une relance du nucléaire et de l’hydroélectricité et la recherche dans l’hydrogène pour la mobilité.
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