CVE

L’IPP français a ouvert la première tranche d’une collecte citoyenne de 8 millions d’euros pour refinancer une partie des fonds propres immobilisés lors du développement et de la construction de trois centrales PV qui totalisent ensemble 25,4 MW au Chili.

L’installation au sol d’une puissance de 187 KWc permettra de couvrir près de 10 % de la consommation globale du site du fabricant de matériels de protection MSA à Châtillon-sur-Chalaronne, dans l’Ain. CVE a cinq autres projets de ce type en cours de déploiement.

Cette levée de fonds, qui s’ajoute aux 100 millions d’euros qu’Intermediate Capital Group (ICG) avait déjà souscrits en 2020, va permettre à CVE de poursuivre sa croissance en France et à l’international. Le spécialiste de l’énergie photovoltaïque et du biogaz a en effet l’intention de multiplier par quatre son parc en exploitation et en construction en 2027.

CVE a acquis en 2022 trois projets photovoltaïques dans la région d’Aragon, pour une puissance totale de 17 MW. Pour développer sa nouvelle filiale CVE España, la société recherche un Country Manager basé à Madrid.

Respeer Flex est une centrale photovoltaïque posée lestée au sol, d’une puissance de 200 kWc à 1 MWc, qui peut s’installer en six à douze mois. Le client industriel ou commerçant a la possibilité de se désengager au bout de cinq ans, s’il souhaite utiliser ses terrains pour d’autres usages.

Le parc solaire de 17,5 MWc sera mis en service à l’horizon 2026, sur le terrain de l’ancien triage de Nouvion-sur-Meuse (Ardennes). La gare maintiendra son activité, même pendant la phase de chantier.

Pour accompagner sa forte croissance, l’activité solaire espère accueillir 40 nouvelles personnes en France et à l’étranger, notamment dans les métiers du développement et dans des profils de chargés d’exploitation et de maintenance.

Extension du parc Terres Neuves 1, le projet de 13,3 MWc a été développé par Q Energy (ex-RES France) et vendu à CVE en 2020. Ce dernier en a assuré la construction, sur un terrain non cultivable, et l’exploitera pour une durée de 30 ans

La centrale est le fruit de la collaboration entre ArcelorMittal, les élus de Laudun-L’Ardoise et les collectivités locales et s’inscrit dans le cadre du Contrat de Transition Écologique (CTE) Aramon-Gard Rhodanien. Sur 30 ans, près de quatre millions devraient être redistribués aux collectivités au titre des diverses taxes et redevances.

Situé sur un ancien aéroport de l’Otan, inutilisé depuis sa création, le parc de 30 MWc a initialement été développé par Statkraft, qui l’a cédé au groupe CVE en 2020. Ce dernier en a assuré le financement, la construction, sur un terrain non cultivable, et l’exploitera dans la durée.