Si l’arrivée fulgurante des mesures de confinement, de l’état d’urgence sanitaire et des gestes barrières dans notre quotidien a pris le Monde et la France par surprise, nous avons la chance sous nos latitudes de pouvoir compter sur un ministère en charge de l’énergie qui dans cette crise se montre d’une très grande réactivité pour soutenir les professionnels, parmi lesquels ceux des énergies renouvelables !
En termes de nouvelles installations solaires, la Chine a été le plus grand marché photovoltaïque du monde pour la troisième année consécutive — 30,1 GW de capacité y a été nouvellement installée en 2019 –, suivie des États-Unis avec 13,3 GW et du Japon avec 7,7 GW.
Si les résultats financiers du groupe pétrolier sont, sans surprise, en baisse au premier trimestre 2020 (- 33 % par rapport au premier trimestre 2019), Total entend accélérer la croissance de sa branche électricité bas-carbone en maintenant son niveau d’investissements entre 1,5 et 2 milliards de dollars par an. Le groupe se dote en outre d’une nouvelle « ambition Climat pour atteindre la neutralité carbone à horizon 2050 », dont les objectifs ne sont pas jugés suffisamment ambitieux par certaines ONG.
En 2019, le producteur indépendant d’énergie renouvelable a déployé une stratégie de diversification géographique et technologique, amenant son chiffre d’affaires à augmenter de 23 %. Ce dernier atteint 261 millions d’euros, l’excédent brut d’exploitation est également en forte hausse de 22 %, à 130 millions d’euros.
Une enquête menée par EuPD Research montre que les investisseurs potentiels considèrent le plafond de 52 GW fixé par l’Allemagne comme le principal obstacle à la croissance future. L’association des énergies renouvelables Bundesverband Neue Energiewirtschaft a déclaré que le pays avait le potentiel pour atteindre une capacité solaire installée de 1 000 GW d’ici 2050.
La Commission européenne a chargé une équipe d’évaluer les besoins en matières premières nécessaires à la transition énergétique européenne. Cette dernière a constaté que, si le déploiement mondial du photovoltaïque est fort et si les besoins en composants de certaines technologies solaires ne s’améliorent pas davantage, certains éléments pourraient venir à manquer.
Dans son étude « Perspectives mondiales pour les énergies renouvelables », l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) montre que la décarbonisation du système énergétique peut contribuer à la reprise à court terme de l’économie et permettre d’atteindre les objectifs climatiques internationaux, tout en améliorant le bien-être de la population. Les gains cumulés du PIB mondial pourraient ainsi être augmentés de 98 000 milliards de dollars par rapport aux plans actuels d’ici 2050, et le nombre d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables pourrait presque quadrupler pour atteindre 42 millions.
Convaincue que l’avenir appartient aux systèmes décentralisés et autonomes, SEED-Energy développe le logiciel de modélisation et de simulation dynamique Odyssey. Cet outil permet d’évaluer la rentabilité et la performance environnementale de projets multi-énergies et multi-technologies, et accompagne les acteurs de l’énergie dans leur prise de décision d’investissement. Benjamin Guinot, le président de la start-up a répondu à nos questions.
Dans le cadre du programme SDE+, le fait que les prix de l’énergie soient négatifs pendant plus de six heures d’affilée implique le non-versement d’aide pour les installations d’énergies renouvelables. Ce fut le cas le 29 mars, la chute des prix de l’électricité étant due à la baisse de la demande résultant des mesures prises pour faire face à la pandémie de Covid 19.
La différence de capacité photovoltaïque entre les options basse et haute prévues dans la Programmation pluriannuelle de l’énergie s’élève à 12,5 GW. Quel est l’impact de cette capacité additionnelle sur le plan des émissions de CO2 ? Contribue-t-elle à la décarbonation du mix électrique ? Le think-tank France Territoire Solaire a mené une étude pour répondre à ces questions. Elle démontre que l’énergie photovoltaïque participe bien à la réduction de l’empreinte carbone du système électrique en France et en Europe.
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