Avec cette opération, Enoé complète la liste de ses métiers et devient de fait un développeur-producteur d’électricité, se félicite la jeune société créée en fin d’année dernière dont l’objectif est de devenir un acteur de référence dans le secteur des énergies renouvelables (solaire, éolien et hydroélectrique) en France.
Accompagné par la Caisse d’Epargne CEPAC, qui est intervenue comme arrangeur, prêteur, agent, banque teneuse de comptes, Enoé a réalisé l’acquisition et le refinancement de l’endettement existant d’un portefeuille de 55 projets photovoltaïques pour un montant de 15 millions d’euros. La CEPAC est intervenue conjointement avec Bpifrance Financement, en tant que prêteur, et Natixis, en tant que banque de couverture, précise le communiqué annonçant l’opération.
Représentant une capacité installée de 7,2 MWc, les 55 centrales produisent annuellement 10 millions de KWh, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 4.000 foyers. L’exploitation et la maintenance seront prises en charge par Enoé Care, la filiale dédiée d’Enoé.
« Nous sommes très heureux de cette première opération commune avec Enoé, opération que nous espérons être inaugurale d’un partenariat durable dans le financement des opérations de développement de la société. Malgré un contexte inédit, contexte où les équipes de la CEPAC ont montré une agilité remarquable, que nous tenons à saluer, nous sommes heureux de contribuer à l’essor d’un nouvel acteur dans les énergies renouvelables sur le territoire de la CEPAC », ont déclaré conjointement Didier Moaté et Amaury Schoenauer, respectivement membre du directoire et directeur des financements structurés de la Caisse d’Epargne CEPAC.
En février, Enoé avait également annoncé la création, avec la filiale du Crédit agricole du Languedoc, d’une structure destinée aux agriculteurs. Nommée Enoelen, elle a déjà lancé un programme de construction de 50 bâtiments solaires.
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