La Bourgogne-Franche-Comté vise une capacité solaire installée de 3 800 MWc en 2030

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À la demande de l’État, ce S3REnR a été élaboré par RTE, en accord avec Enedis et la Sicae Est, gestionnaires des réseaux de distribution de l’électricité en Bourgogne-Franche-Comté. L’ambition validée à ce stade consiste à créer 5200 MW de capacités de raccordement en Bourgogne-Franche-Comté à l’horizon 2030 et, notamment, à atteindre une capacité installée de 3 800 MWc de production solaire. Une ambition cohérente avec la dynamique régionale de développement des énergies renouvelables : fin 2019, près de 1700 MWc de production d’énergie renouvelable étaient raccordés sur le réseau électrique en Bourgogne-franche-Comté, couvrant 14,9 % de la consommation d’électricité de la région.

« Pour le réseau électrique, le S3REnR représente un investissement de plus de 400 millions d’euros », détaille Sylvain Lebeau, directeur du Centre développement ingénierie Nancy. « Cela représente l’installation de 8 nouveaux postes électriques, l’aménagement de 36 postes existants, ou le renforcement de 6 lignes à haute tension. Notre objectif est de réussir la transition énergétique grâce à ce schéma, qui prépare l’avenir tout en garantissant le bon fonctionnement du réseau au quotidien. »

Accueillir des sources d’énergies décentralisées

L’association des Maires ruraux de Saône-et-Loire considère cet objectif comme légitime, dans la mesure où « il doit permettre de mobiliser de nombreux producteurs, y compris les petites installations afin d’évoluer vers un schéma de production permettant de recueillir des sources d’énergies décentralisées. » Pour éviter de pénaliser les petites installations, la réglementation prévoit donc une exonération de quote-part pour les projets de puissance inférieure à 250 kW et une réfaction sur la quote-part pour les projets de puissance inférieure à 5 MW. Il reste que la quote-part de 58 000 € par MW est trop élevée et éliminera certains projets.

Une identification du foncier dans le cadre des PLUI/PLU (plans locaux d’utilisation des sols) permettrait d’accélérer le développement de l’énergie solaire photovoltaïque. Par exemple, elle pourrait se traduire par la mise en œuvre d’appels à projets pour mobiliser du foncier permettant l’agrivoltaïsme efficient.

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