D’après pv magazine International
Les associations italiennes d’énergie renouvelable ANIE Rinnovabili, Italia Solare et Elettricità Futura ont publié un document de position commun définissant une série de normes pour les projets agrivoltaïques. Le document identifie avec une extrême précision la surface qui peut être utilisée pour la production d’électricité dans les deux configurations agrivoltaïques les plus courantes – les réseaux solaires avec des modules solaires surélevés et les systèmes photovoltaïques déployés entre les rangées de cultures.
« Le calcul de cette surface est différent dans les deux catégories de systèmes agrivoltaïques identifiées et est cohérent avec le volume élevé d’activité agricole garanti par chaque modèle, ont déclaré les trois organismes professionnels dans un communiqué. Afin d’aider à identifier un périmètre clair pour ce type de système, le document identifie les exigences minimales et incrémentielles qui distinguent différents niveaux d’intégration entre les secteurs agricole et photovoltaïque ».
Priorité aux modules surélevés
En ce qui concerne la première catégorie, l’association italienne précise qu’ils peuvent être construits avec des structures fixes ou des suiveurs solaires, et que les modules solaires doivent être placés à une hauteur minimale de 2,1 m afin de garantir une activité agricole complète et, en même temps, assurer la création d’un microclimat plus froid que d’habitude en été et plus chaud pendant les mois d’hiver.
Les systèmes photovoltaïques déployés entre les rangées de cultures, qui ont été définis comme des systèmes inter-rangs, peuvent également être construits avec des structures fixes et des trackers et être développés avec différentes conceptions de projet, y compris des panneaux montés verticalement. « Les systèmes inter-rangs peuvent également être conçus pour comporter plusieurs rangées de modules afin d’optimiser le rendement agricole », peut-on lire dans le document.
En outre, selon le document, un projet photovoltaïque combiné à l’agriculture, pour être compatible avec les normes proposées, devrait respecter trois exigences principales : l’autorisation d’experts tels qu’un agronome ou un zootechnicien, en fonction de l’activité agricole ; l’adoption d’un système de contrôle du rendement agricole ; et la limitation de la surface destinée à l’activité non agricole à 30 % maximum de la surface totale du projet.
Les trois associations ont ajouté que les projets reposant sur des modules surélevés devraient être prioritaires, car leur déploiement permet une continuité agricole totale.
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