Innovation

Des recherches récentes menées en Thaïlande ont montré que le stockage de l’énergie solaire sur des plates-formes flottantes pourrait être l’option la plus économique pour alimenter les systèmes d’aération à forte consommation d’énergie dans les projets d’aquaculture. La batterie représente environ 54 % des coûts d’investissement, c’est pourquoi le dimensionnement du système est essentiel à sa viabilité économique.

Utilisant les modèles météorologiques, les images satellites et l’analyse de la couverture nuageuse, l’entreprise basée en Savoie aide les exploitants de centrales photovoltaïques à mieux anticiper leur production, en particulier dans les régions peu interconnectées ou isolées.

La start-up française HelioRec a mis au point un nouveau flotteur qui peut contenir de l’eau pour augmenter son poids et sa stabilité. Selon ses créateurs, le nouveau produit peut être 3,5 fois plus stable que les flotteurs classiques moulés par soufflage.

Afin de promouvoir des solutions de mobilité navale écologique, la Société coopérative d’intérêt collectif (ou SCIC) Kwala Faya développe un prototype de pirogue solaire. Elle sera propulsée par un moteur électrique alimenté par 15 panneaux photovoltaïques installés sur son toit et équipée de quatre batteries qui prendront le relai en cas de navigation de nuit ou par temps de pluie.

La filiale énergies et services du groupe Bouygues construction a annoncé avoir développé un algorithme d’intelligence artificielle capable de prédire les performances d’une centrale photovoltaïque.

Une équipe de recherche internationale a testé un film holographique basé sur des concentrateurs prismatiques qui a été présenté par des scientifiques russes l’année dernière et qui est censé réduire de manière significative la température de fonctionnement des modules solaires, y compris celle des dispositifs thermophotovoltaïques.

Des scientifiques chinois ont mis au point une cellule présentant une tension en circuit ouvert de 0,673 V, un courant de court-circuit de 23,7 mA par cm2 et un facteur de remplissage de 66,8 %. Ils ont amélioré la qualité des films de sélénosulfure d’antimoine en utilisant des fluorures de métaux alcalins.

Basée en Aveyron, Mecojit développe, étudie et construit des centrales PV et fait sortir de terre entre 18 et 20 MW de capacité solaire chaque année. La société vient de lancer sa nouvelle solution d’ombrières de parkings sans fondation et sans travaux d’excavation (hors tranchée pour câbles). Baptisée Mecopark, la technologie peut inclure des bornes de recharges et pourra être intégrée par d’autres développeurs à l’avenir.

Exploitant 400 km de digues, CNR souhaite valoriser ce foncier en construisant des centrales PV linéaires verticales. La société a mis en service un pilote de 104 kWc sur la digue de Sablons (Isère), dont le but est d’étudier la faisabilité technico-économique et l’optimisation de l’architecture, notamment au niveau du câblage. Deux autres sites (une ombrière de 1,5 km et une centrale de 10 à 20 km de long) suivront.

La start-up fondée en 2018 a développé une turbine carénée équipée de deux panneaux photovoltaïques, la WindBox, qui permet de produire jusqu’à 2800 kWh d’électricité éolienne et solaire par an. Soutenue par BPIFrance, la fondation SolarImpulse, l’Ademe et Segula Technologies, elle s’apprête à installer ses huit premiers prototypes sur des bâtiments à Rouen.