agrivoltaïsme

Cette association vise à créer un socle commun de connaissances, à identifier les besoins des exploitants agricoles en termes d’installation de centrales agrivoltaïques et à élaborer des modèles économiques permettant la pérennisation des exploitations agricoles.

Des chercheurs américains étudient les répercussions des systèmes d’agrivoltaïsme montés sur des trackers à axe unique sur la redistribution des précipitations et de la lumière. Leurs travaux portent sur une installation de 1,2 MW dans une prairie à Boulder, dans l’État du Colorado.

Dans le cadre de la création du PNR AgriPV, les 37 premiers signataires s’engagent à mutualiser les coûts et les risques de la recherche, tout en partageant les bénéfices dans la perspective d’un développement durable et vertueux de la technologie photovoltaïque sur les terres agricoles.

Sur la partie sud du projet, trois hectares seront consacrés à une culture de kiwi, protégée par des panneaux semi-transparents, tandis que sur 10 autres hectares, les panneaux seront adaptés à l’élevage de blondes d’Aquitaine. Au total, le site pourrait produire annuellement 15 à 25 GWh d’électricité.

Dans ce cadre, Iberdrola se chargera du développement, de la construction, du financement et de l’exploitation de la centrale agrivoltaïque, tandis que Sun’Agri apportera son expertise agronomique pendant la phase de conception puis aura la charge du pilotage des persiennes solaires.

Financé par le programme Horizon Europe, le projet Symbiosyst a pour but de développer des solutions pérennes pour le déploiement du photovoltaïque sur terres agricoles dans une logique de « relation mutuellement bénéfique ». L’initiative veut mettre en place un réseau de projets pilotes pour mener ses études.

Quatre projets du groupe espagnol sont lauréats de l’appel d’offres PV innovant (PPE2). L’un visera à améliorer le bien-être animal et les pâturages tandis que les trois autres seront axés sur les plantations agricoles.

Le spécialiste de l’agrivoltaïsme dynamique a dévoilé des résultats agronomiques sur une culture d’aubergines cultivées sous la serre agrivoltaïque de Brinkhoff à Granges-sur-Lot (Lot-et-Garonne) mise en service en septembre 2020. L’équipement permet à l’exploitant de mieux adapter sa production aux aléas climatiques toujours plus importants.

Selon cette charte, les signataires de la charte adhèrent à la définition de l’agrivoltaïsme par l’Ademe, collectivement avec les FNSEA JA Chambres d’Agriculture France (doctrine avril 2022) souhaitant inclure également les serres, et reconnaissant en complément des couplages d’intérêt potentiels pour l’agriculture.

Le développeur allemand a mis en service deux centrales agrivoltaïques expérimentales, d’une capacité de 105 kWc et 125 kWc, sur la culture de cerises et de poires aux Pays-Bas. En Autriche, un démonstrateur porte sur une ombrière photovoltaïque de 340 kWc adaptée aux fruits à noyau et à pépins. Enfin, en Allemagne, une installation de 115 kWc protège une exploitation de framboises.