Le candidat proposé par le Président de la République a été rejeté par les Parlementaires qui ont dénoncé un cumul de fonctions excessif, un manque de préparation et une position pro-nucléaire qui risquait d’entacher la crédibilité et l’efficacité de l’agence publique sur l’application des mesures de développement des énergies renouvelables.
Sur 2022, la filière solaire a produit 6,4 TWh d’électricité (représentant 7,3 % du mix de production électrique), l’éolien terrestre 4,4 TWh (5 %) et l’éolienne off-shore 6,6 TWh (7,5 %).
Auditionné au Sénat, le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a assuré que la sureté des centrales nucléaires françaises n’était pas en cause mais que le maintien de la part élevée du nucléaire dans le mix électrique et la PPE à venir méritait une justification des hypothèses retenues et notamment la preuve de l’exploitation possible des réacteurs jusqu’à 60 ans. « Il ne faudrait pas que faute d’anticipation suffisante, la poursuite du fonctionnement de réacteur nucléaire soit considérée comme la variable d’ajustement d’une politique énergétique qui aurait été mal calibrée »
En déplacement à Belfort, le chef de l’Etat a fixé de nouveaux objectifs pour le solaire photovoltaïque (100 GW), l’éolien en mer (40 GW) et l’éolien terrestre, dont il veut doubler la capacité installée. Il a également souhaité que les procédures d’instruction des projets soient raccourcies. Enerplan et le SER se félicitent de ces annonces.
Dans un communiqué du 19 janvier, la Commission des affaires économiques du Sénat reproche au gouvernement d’avoir mal calibré sa réaction face à la flambée des prix des énergies. « Comment financer de grands projets structurels, tels que le nouveau nucléaire ou la transition énergétique, au regard de si lourdes dépenses conjoncturelles ? » , interroge sa présidente, Sophie Primas.
Selon un rapport publié le 30 novembre par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la France est « en retard » sur ses objectifs climatiques. L’organisation demande donc une « accélération » des investissements dans les énergies renouvelables et une décision rapide sur le nucléaire. Extraits choisis.
Selon l’association, un futur sans nucléaire est tout à fait possible, à condition de placer la sobriété énergétique au coeur de la stratégie de la France et des politiques publiques. NégaWatt prévoit 47 GWc de puissance photovoltaïque installée en 2030, dont une majorité au sol pour des effets d’échelle.
Le gestionnaire de transport d’électricité a présenté lundi 25 octobre son étude prospective sur le mix électrique et l’adaptation du réseau nécessaires pour atteindre la neutralité climatique en 2050. Dans tous les cas, les capacités photovoltaïques à construire sont importantes, de 70 GW à 208 GW à cet horizon, en fonction des simulations étudiées.
Du fait de l’augmentation des capacités installées, la production photovoltaïque augmente légèrement (+ 0,9 % en glissement annuel), ainsi que la production éolienne (+ 2,8 %), mais elles n’ont pas permis de compenser la baisse de la production hydraulique (- 16 %).
Selon une analyse de Ember et Agora Energiewende, l’éolien, le solaire, l’hydroélectricité et la biomasse ont fourni 38 % de l’électricité européenne en 2020. En France, la production d’origine nucléaire a baissé de 11 %.
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