L’Initiative pour le solaire photovoltaïque en Europe (European Solar Initiative) a pour ambition de redéployer la chaîne de valeur de la filière photovoltaïque en Europe. Estimée à 20 GW/an au cours de la prochaine décennie, la demande sur le continent entraînerait une croissance annuelle du PIB de 40 milliards d’euros, créant 400 000 emplois directs et indirects.
Toutefois, le stockage ne doit pas nécessairement être lié aux batteries lithium-ion conventionnelles, comme le souligne un récent webinaire organisé par Solarpower Europe et l’organisme européen GET.invest.
Dans son rapport annuel, SolarPower Europe évoque une très bonne année, en dépit de la crise du Coronavirus, avec une augmentation de 11 % par rapport à 2019. Pour 2024, le syndicat estime que l’Europe pourrait disposer de 253 GW de capacité. La France, qui a dépassé le cap des 10 GW en 2020, doit accélérer son déploiement si elle veut atteindre ses ambitions de 2028.
Faisant référence aux précédents en Europe, le syndicat européen du solaire s’inquiète des conséquences de l’amendement gouvernemental en France sur la baisse des tarifs d’achat photovoltaïque signés entre 2006 et 2010, au risque de provoquer une contraction du marché et l’augmentation des coûts du capital en raison de l’instabilité réglementaire que toute mesure rétroactive entraîne.
Alors que le gouvernement peaufine le projet de loi de Finances pour 2021, l’annonce hier par le quotidien économique Les Echos que le gouvernement serait décidé à renégocier les contrats d’achats en faveur du photovoltaïque passés avant 2011, a suscité de nombreuses réactions.
Une nouvelle initiative a été lancée par 10 acteurs du secteur de l’énergie : Choose Renewable Hydrogen plaide pour une électrification des usages et une utilisation massive des énergies renouvelables et de l’hydrogène pour « pour parcourir les derniers kilomètres de la décarbonisation de l’Europe », souligne Aurélie Beauvais, la PDG par intérim de SolarPower Europe.
Une étude de Solarpower Europe et de l’université finlandaise l’Université de technologie Lappeenranta-Lahti (LUT) envisage trois cas différents de transformation du système énergétique européen. Le scénario le plus ambitieux, avec 100% d’énergie renouvelable et une forte proportion de photovoltaïque, pourrait être moins coûteux que les voies moins ambitieuses vers une Europe verte, estime l’étude.
Selon le lobby du solaire européen, l’agriculture locale et l’énergie solaire sont les moteurs d’une économie européenne durable. Le groupe de travail, mené par le producteur indépendant d’énergie photovoltaïque, se fixe pour objectif de placer l’agrivoltaïsme en tête de l’agenda de la politique agricole européenne, et d’établir une norme mondiale pour cette application solaire.
Qualifié « d’historique », le projet de texte, présenté le 11 décembre, décrit la future trajectoire de l’Union européenne en matière de Climat. En résumé, l’UE devrait devenir neutre sur le plan climatique d’ici à 2050 et entraîner un billion d’euros d’investissements. Un milliard d’euros devrait être mis à disposition pour la transition énergétique. Cela doit être officialisé dans une loi sur le climat dans les prochains mois. Bien que l’énergie solaire soit notablement absente dans le projet, SolarPower Europe a détaillé comment elle peut y être incluse.
Les statistiques préliminaires de SolarPower Europe laissent penser que 2019 pourrait constituer la meilleure année en termes de déploiement de panneaux solaires, depuis 2010. La capacité installée en 2019 pourrait en effet augmenter de 104% par rapport à 2018, pour atteindre 16,7 GWc.
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