PV à grande échelle

Le Conseil d’État vient d’interdire la construction d’une centrale au sol de 12 MW sur un terrain agricole à Viabon, en Eure-et-Loir. Le projet, développé par Photosol, devait associer production d’électricité et de miel.

Le projet flottant de 13,7 MW développé par Kyocera sur le barrage de Yamakura a été endommagé par des vents soufflant à 120 km/h qui se sont abattus sur la ville côtière de Chiba, au Japon. Les pompiers ont déclaré que l’incendie avait peut-être été provoqué par la forte chaleur produite par l’empilement de panneaux.

Suite à l’ajout des 7e et 8e périodes de l’appel d’offres pour les centrales au sol annoncé par le gouvernement fin août, le cahier des charges a été modifié. Il vient d’être publié sur le site de la Commission de régulation de l’énergie.

Fin juin, le parc photovoltaïque français disposait d’une capacité de 9,3 GW : cela représente une augmentation de 4 % de la capacité installée fin 2018. Cependant, en termes de nouvelles installations, seuls 397 MW ont été mis en service, une capacité bien moins élevée que celle observée au 1er semestre 2018 où 490 MW avaient été raccordés. Pourquoi ?

Le coût moyen actualisé de l’énergie produite par les projets photovoltaïques à grande échelle varie actuellement de 24 €/MWh dans le sud de l’Espagne à 42 €/MWh en Finlande. Une nouvelle étude indique que le LCOE solaire est déjà plus bas que le prix moyen de l’électricité sur le marché spot de nombreux pays européens et qu’il pourrait encore baisser dans le sud de l’Espagne, pour atteindre 14 €/MWh en 2030 et 9 €/MWh en 2050. Selon le rapport, l’énergie photovoltaïque combinée à un système de stockage 1 kWh/kWp sera compétitive en 2020 à Londres et à Toulouse.

Une porte-parole du fabricant chinois de la série Swan de panneaux bifaciaux a déclaré que les modules monofaciaux seraient bientôt limités à un usage résidentiel, l’écart de prix entre ces produits et les produits bifaciaux, dont le rendement est plus élevé, se réduisant rapidement.

Implantée sur le site de l’ancienne usine AZF, la centrale de l’Oncopole de Toulouse aura une capacité de 15 MW. La plus grande centrale solaire en milieu urbain soigne aussi son apparence.

Alors qu’en Asie, d’importantes centrales photovoltaïques flottantes sont déjà en service, telles que la centrale de 70 MW à Bengbu en Chine, le marché français commence timidement à se développer. Nicolas Chouleur, partenaire chez Everoze, un cabinet de conseil spécialisé dans les énergies renouvelables, met en avant les principales exigences en matière de bancabilité des systèmes photovoltaïques flottants, tout au long du cycle de vie du projet, du développement au démantèlement.

Le projet Travers Solar, d’une capacité de 400 MW, a été approuvé par la Alberta Utilities Commission. La construction débutera l’année prochaine ; la date de mise en service est fixée à 2021.

Les deux parcs photovoltaïques d’une capacité de 65 MW chacun font partie de l’imposant complexe solaire de Benban qui, une fois achevé, cumulera une capacité de 1,8 GW environ. La filiale d’EDF et le fournisseur d’énergie du Moyen-Orient et en Afrique se sont associés pour le développement, la construction et l’exploitation des deux centrales.