Marchés et stratégies

La quatrième édition de l’Université de l’autoconsommation photovoltaïque d’Enerplan a entamé sa deuxième journée ce matin avec une session interactive dédiée au nouvel arrêté tarifaire jusqu’à 500kw qui devrait bientôt entrer en vigueur. L’arrêté, sa mise en œuvre pratique et ses dispositions relatives à l’autoconsommation sont passés à la loupe, bien que la DGEC n’ait pas encore publié les détails du texte. #UAPV21

Dynamique citoyenne, solidarité énergétique, engagement des collectivités, voilà les mots clés de la cinquième et dernière table ronde de la première journée de l’Université de l’autoconsommation d’Enerplan. Les cinq acteurs qui ont participé aux échanges sont engagés dans la lutte contre la précarité énergétique qui touche près 12 millions de personnes en France selon les estimations d’Enercoop. Laetitia Brottier, VP d’Enerplan, a conclu la journée plénière qui laisse place aujourd’hui aux sessions interactives.

Le centre de 30 000 m2 permettra d’accompagner les acteurs de l’énergie dans l’adaptation profonde du réseau électrique, en particulier avec le développement des énergies renouvelables.

CVE lance sa deuxième tranche de collecte pour atteindre les 8 millions d’euros en financement participatif. Pour accélérer son développement et atteindre les 2,3 GW de puissance d’ici 2025, le producteur français d’énergie renouvelable se tourne vers des co-investisseurs de la plateforme Lumo.

L’étude porte sur la sensibilité du prix des marchés de court terme de l’électricité français aux publications des informations relatives aux indisponibilités des moyens de production en France effectuées en application du règlement européen REMIT.

Pour soutenir ses ambitions, Entech va chercher près de 22 millions d’euros en s’introduisant en Bourse sur Euronext Growth à Paris. La société bretonne veut ainsi accélérer son développement et atteindre les 130 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2025 contre 17 millions prévus en 2021 et 9,4 millions générés pour l’exercice 2020.

Quand j’habitais dans le centre de Berlin j’avais l’habitude d’aller au marché des producteurs locaux pour acheter mes fruits et légumes frais. Un marchand faisait la promotion de ses produits en disant « c’est bon marché aujourd’hui, ce sera cher demain ». Nous, grossistes en PV, aurions tout intérêt à proposer nos modules avec un slogan similaire. Malheureusement pour nous, les modules solaires sont loin d’être bon marché et les prix sont encore repartis à la hausse ces dernières semaines. Depuis le répit baissier de septembre 2020, les prix des marchandises neuves de catégorie A ont augmenté de 20 % en moyenne pour atteindre un niveau jamais vu depuis avril 2019.

La hausse des prix du gaz et de l’électricité pourrait ouvrir de nouvelles opportunités pour les accords d’achat d’électricité (PPA) à court terme sur les marchés italien et européen des énergies renouvelables. C’est du moins ce qu’a soutenu Stefano Cavriani, fondateur et directeur d’EGO Energy, une société italienne spécialisée dans la couverture des PPA dans un entretien avec le magazine pv. Il a expliqué que les prix de l’électricité ne devraient pas augmenter davantage, mais qu’ils pourraient se stabiliser aux niveaux actuels, ou légèrement en dessous du seuil de 100 €/MWh.

Le transport de modules solaires photovoltaïques a atteint un niveau record sur le marché américain en 2020, avec une hausse de 33 % en glissement annuel.

La société d’électricité sud-africaine Eskom a présenté un plan d’investissement qui prévoit de débourser près de 6,2 milliards d’euros (106 milliards de rands) dans les énergies PV et éolienne d’ici 2030. La quasi-totalité de l’électricité fournie par Eskom provient actuellement de centrales au charbon, une source polluante dont l’entreprise publique souhaite s’éloigner avec un projet de transition énergétique ambitieux.