RTE

Session à distance dense pour le Conseil supérieur de l’énergie (CSE), le 28 avril prochain. Aux côtés de l’autoconsommation collective, l’autorité est chargée d’examiner un projet d’arrêté ouvrant un cadre aux offres de raccordement intelligentes (ORI) qui peuvent être proposées à un producteur d’énergie par les gestionnaires de réseaux d’électricité. Ces offres alternatives aux offres de référence permettent de limiter le coût du raccordement en contrepartie d’une limitation de la puissance injectée en cas de contrainte sur le réseau.

La pandémie de Covid-19 impacte fortement le système électrique. De nombreux pays ayant appelé au confinement général des populations, la demande électrique a logiquement chuté. Avec, également des déplacements de consommation des usines, du tertiaire et des écoles vers les foyers. Cet impact actuel aura cependant des conséquences dans la durée.

Les gestionnaires de réseaux et de distribution d’électricité s’organisent pour continuer à assurer leurs missions de service public. Ils ont annoncé avoir déclenché aujourd’hui des PCA, des Plans de Continuité d’Activité, pour garantir l’accès à l’alimentation électrique des Français, dans la durée.

D’une capacité de 25 MW/25 MWh, le système de stockage par batterie lithium-ion sera implanté à Mardyck dans la région Hauts-de-France. Sa mise en service est prévue pour fin 2020.

L’appel d’offres long terme (AOLT), lancé par le Ministère de la transition écologique et solidaire (MTES), organisé par le gestionnaire du réseau de transport RTE dans le cadre du mécanisme de capacité français et ouvert à toutes les technologies non carbonées a consacré le stockage.

Voltalis et RES ont annoncé avoir été lauréats de l’appel d’offres long terme (AOLT) dans le cadre du mécanisme de capacité français, lancé par le Ministère de la transition écologique et solidaire (MTES), ouvert à toutes les technologies non carbonées (dont l’effacement) et organisé par le gestionnaire du réseau de transport RTE.

La semaine dernière, les think tank Sandbag et Agora Energiewende montraient que les énergies renouvelables avaient généré plus d’électricité que les centrales au charbon, entrainant une baisse de 12 % des émissions de CO2 du secteur de l’énergie en 2019. Qu’en est-il en France ? Dans son bilan électrique annuel, RTE nous montre que les émissions de CO2 ont baissé de 6 %, notamment grâce au recul de 71,9 % de la production des centrales à charbon. Si les productions nucléaire et hydraulique ont également connu une baisse, celles des énergies solaire et éolienne sont fortement en hausse.

Le Panorama de l’électricité renouvelable 2019 a été publié, indiquant que les énergies renouvelables ont produit 109 TWh au cours de l’année 2019. Ce volume marque une baisse de 0,4 % par rapport à 2018. Toutefois, en ce qui concerne l’énergie photovoltaïque, dont le parc s’élevait à 9436 MW fin 2019, la production a connu une augmentation de 7,8 %, livrant 11,6 TWh. Cette énergie a couvert 2,5 % de l’énergie consommée au cours de l’année dernière. Toutes énergies renouvelables confondues, le taux de couverture atteint 23 %.

RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France a confirmé cette semaine avoir accordé au groupe Bolloré, via sa filiale Blue Solution, pour fournir des batteries destinées à participer au projet pilote, dénommé Ringo, de « ligne virtuelle » afin d’éviter les congestions.

Réseau de Transport d’Electricité (RTE) a publié son diagnostic sur la sécurité d’approvisionnement en électricité en France, à l’horizon 2025. Au vu de l’évolution du mix énergétique dans les prochaines années (fermetures de capacités de production, accélération des énergies renouvelables), le système électrique s’inscrit dans une dynamique en trois temps.