PV flottant

L’institution Adour a sélectionné les sociétés Sergies et Hydrocop pour aménager 22 plans d’eau artificiels de soutien d’étiage avec des centrales hydroélectriques et photovoltaïques flottantes. Les panneaux solaires devraient recouvrir environ 340 hectares sur les 1020 disponibles, correspondant aux besoins d’environ 245 000 habitants. La mise en service des installations est
prévue de manière échelonnée jusqu’en 2030.

Par le biais de ce processus d’adjudication, les autorités portugaises souhaitent sélectionner des projets de PV flottants d’une taille comprise entre 8 et 10 MW. Six réservoirs d’eau ont déjà été identifiés pour leur déploiement.

La Bui Power Authority (BPA), créée pour construire et gérer la centrale hydroélectrique de Bui, poursuit son engagement à développer 250 MW de solaire au Ghana. Au total 55 MWc sont déjà sortis du sol et son directeur Samuel Kofi Dzamesi vient d’annoncer le début des travaux pour huit autres sites PV dans le nord du pays pour un total de 150 MW. L’équipement des postes restants de GridCo dans les autres régions serait également dans les tuyaux et permettrait d’injecter au réseau 500 MW de capacité solaire supplémentaire.

Les sociaux-démocrates, les Verts et les Libéraux (FDP) qui forment la nouvelle coalition veulent lever les obstacles et la bureaucratie en Allemagne pour accélérer le développement du photovoltaïque dans le pays et atteindre un objectif de 80 % d’énergies renouvelables en 2030.

L’installation de 41 MW a été construite par le promoteur coréen Scotra avec des modules solaires fournis par le fabricant sud-coréen Hanwha Q-Cells. Elle a été déployée sur un réservoir d’eau du barrage de Hapcheon, dans la province du Gyeongsang du Sud.

L’installation de 6700 modules photovoltaïques développée et exploitée par Enovos sur un ancien bassin de refroidissement du sidérurgiste ArcelorMittal produira environ 3 GWh/an d’électricité.

Les installations photovoltaïques annuelles dépasseront la barre des 200 GWc en 2022, notamment grâce à la production décentralisée (PV en toiture, industriel et commercial).

Lancé en juillet 2021, le projet solaire de Nam Theun 2, co-développé par EDF, vise à installer 240 MW de panneaux PV sur le réservoir hydroélectrique d’une centrale de 1,08 GW dans la province centrale de Khammouane au Laos. Les travaux devraient débuter en 2022 pour un démarrage de l’exploitation en 2024. Innosea, une société française d’ingénierie et de conseil spécialisée sur les énergies marines renouvelables a rejoint le consortium en tant que conseiller technique.

Porté par Energie Partagée, ce label permet d’identifier clairement les projets territoriaux de production d’énergie particulièrement vertueux, pour les valoriser et en faciliter le développement. Les douze critères prennent notamment en compte l’ancrage local, la gouvernance transparente et démocratique ou encore la finance éthique.

La société électrique ougandaise UEGCL et le fonds de développement suédois Swedfund lance une étude de faisabilité pour développer le PV flottant sur l’un des réservoirs des centrales hydroélectriques de Nalubaale & Kiira, Bujagali, Isimba ou Karuma, afin d’équilibrer le mix énergétique du pays vers plus de solaire.