L’agrivoltaïsme, combinaison d’une agriculture destinée à l’alimentation et d’une production d’énergie photovoltaïque, offre des opportunités intéressantes pour les agriculteurs comme pour les territoires. Pour ces projets novateurs, se faire accompagner par un prestataire extérieur, ayant la double expertise agriculture et développement durable, s’avère payant si l’on veut aboutir à des projets gagnants-gagnants.
La fondation Solar Impulse vient de décerner son label Efficient Solution à Sun’Agri, pionnier et leader de l’agrivoltaïsme dynamique. La fondation, créée par Bertrand Piccard, récompense une technologie de rupture permettant l’adaptation de certaines filières agricoles aux changements climatiques.
Totalisant une capacité de 12 MWc, les projets lauréats sont des projets agricoles en maraîchage, viticulture ou encore arboriculture. Ils représentent un investissement de près de 16 millions d’euros.
Quel est l’impact du coronavirus sur l’activité des acteurs du secteur de l’énergie ? Comment s’adaptent-ils ? Antoine Nogier, le PDG et fondateur de la société spécialisée dans l’agrivoltaïsme Sun’Agri, a répondu à nos questions.
Le système photovoltaïque de Sun’Agri, piloté par l’intelligence artificielle, montre son efficacité surtout en période de canicule : les vignes ombragées par les panneaux solaires pivotants poursuivent leur croissance et montrent un besoin réduit en eau grâce à la diminution de l’évapotranspiration.
La start-up allemande Next2Sun s’associe en exclusivité à Total Quadran pour s’introduire sur le marché français et permet à la filiale de Total de disposer d’une solution innovante pour l’agrivoltaïsme.
Selon le lobby du solaire européen, l’agriculture locale et l’énergie solaire sont les moteurs d’une économie européenne durable. Le groupe de travail, mené par le producteur indépendant d’énergie photovoltaïque, se fixe pour objectif de placer l’agrivoltaïsme en tête de l’agenda de la politique agricole européenne, et d’établir une norme mondiale pour cette application solaire.
Le groupe affiche son ambition d’installer près de 500 MW de capacité photovoltaïque sur des terres agricoles d’ici 2025. Dans cette optique, il a signé un partenariat avec le groupe InVivo, qui réunit 201 coopératives agricoles et 300 000 exploitants, pour allier production agricole et énergie renouvelable.
Composée de 16 serres, la centrale Focola développée par Akuo et Enercal Energies Nouvelles devrait produire 2 GWh par an. Au-delà de la production d’électricité, son rôle est également de protéger les cultures maraichères des cyclones.
Après avoir mis en service un grand nombre de centrales photovoltaïques ces dernières années, CNR poursuit son chemin et s’engage dans l’agrivoltaïsme. Le projet, près de Lyon, sera suivi pendant trois ans et vise à démontrer les bienfaits et l’utilité de cette pratique.
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