Six pays d’Afrique créent une alliance pour développer l’hydrogène vert sur le continent

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Le Kenya, l’Afrique du Sud, la Namibie, l’Égypte, le Maroc et la Mauritanie ont officiellement lancé l’Africa Green Hydrogen Alliance pour faire du continent africain le principal pôle de développement de l’hydrogène vert, à la fois pour une utilisation domestique et en vue du marché d’exportation. Avec cette nouvelle organisation, les six pays entendent favoriser la collaboration régionale afin de créer un environnement propice et durable qui serait capable de stimuler et de soutenir le développement de l’hydrogène vert.

Les missions évoquées comprennent l’élaboration de politiques publiques et réglementaires, le renforcement des capacités ainsi que le soutien du financement et de la certification des projets liés à la production d’hydrogène vert.

Par exemple, l’objectif de l’Afrique du Sud de déployer 10 gigawatts de capacité d’électrolyse dans le Cap Nord et environ 500 kilotonnes d’hydrogène par an d’ici 2030 devrait créer 20 000 emplois par an et 30 000 d’ici 2040. Le projet d’hydrogène vert de 9,4 milliards de dollars prévu par la Namibie devrait créer 15 000 emplois pendant la construction et 3 000 postes permanents – 90 % à pourvoir par des Namibiens. Des projets sont également prévus en Égypte, en Mauritanie et au Maroc.

L’Africa Green Hydrogen Alliance pourrait ainsi favoriser la mise en oeuvre des objectifs nationaux ambitieux en matière d’hydrogène vert et du développement économique potentiellement associé. Par exemple, l’Afrique du Sud veut déployer 10 GW de nouvelle capacité d’électrolyse dans la province du Cap Nord pour produire quelque 500 kilotonnes d’hydrogène par an d’ici 2030. De son côté, la Namibie porte un projet d’hydrogène vert de 9,4 milliards de dollars qui pourrait créer près de 15 000 emplois pendant la construction et 3 000 postes permanents, dont 90 % à pourvoir par des Namibiens. Des projets sont également prévus en Égypte, en Mauritanie et au Maroc.

Les six pays fondateurs ont invité les autres pays le souhaitant à se joindre à la coalition. Le bas coût des énergies renouvelables, le développement rapide de la technologie des électrolyseurs et les signaux positifs de marché sur la demande en hydrogène vert sont autant d’opportunités à saisir selon la nouvelle alliance. Celle-ci se veut aussi une plate-forme de collaboration, de R&D, d’exploration des synergies entre les projets du continent et de partage des enseignements tirés. Les ponts avec le secteur privé, les institutions de financement du développement et la société civile devraient également être facilités par ce rapprochement formel.

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